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    Un marché immobilier 2016 particulièrement tendu

    Vous l’aurez remarqué, nous sommes un peu moins assidues par ici !….

    C’est que nous ne chômons pas…. nous courons surtout, car en ce début 2016, quand un bon produit sort sur le marché, l’ambiance ressemble un peu à ça 🙂 :

     

    bagarre


    Entre la saisonnalité habituelle
    (en février-mars, les acquéreurs et vendeurs se réveillent, et préparent leur déménagement de l’été), les conditions particulières de cette année (des taux de crédit qui n’ont jamais été aussi bas, avec encore une baisse de 0,2% en février !), et une défiance générale à l’égard des banques et des marchés financiers, qui entraîne un regain d’activité pour la « valeur sûre » qu’est la pierre, le marché parisien est devenu fou.

    Fou, et toujours dans la catégorie « schizophrène »: pas un chat pour acheter des 1ers étages sombres, et la cohue pour les appartements sans défaut (lumière, étage élevé, bonne localisation, agencement optimisé sans perte de place….)

    On se croirait un peu en 2011, mais en pire: certes en 2011 tout se vendait en 10 minutes (y compris les biens à défauts), mais nous avions davantage de volume de bonne qualité à nous mettre sous la dent.

    Aujourd’hui, les produits intéressants sont bien trop rares, ce qui aggrave l’effet cohue. De très nombreux acquéreurs ont mis en stand-by leur projet d’acquisition depuis plusieurs années, espérant une baisse qui n’est jamais réellement arrivée pour les jolis produits, et foncent tous en même temps en ce début 2016, et tous sur les mêmes appartements.

    La petite nouveauté 2016, ce sont les acquéreurs qui envoient des offres au prix sans condition suspensive de prêt, avant même d’avoir visité le produit 🙁 …. un cas que nous avons rencontré 2 fois ces dernières semaines !

    La bonne nouvelle pour les chasseurs immobiliers que nous sommes, c’est que les parisiens débordés (sans même parler des acquéreurs ne vivant pas sur place) ne sont pas près de pouvoir se passer de nous s’ils veulent acheter un bien de qualité à Paris….

    La Fédération Nationale des Chasseurs Immobiliers fête ses 10 ans

    Vendredi dernier, se sont réunis à Paris 25 des 35 membres que compte aujourd’hui la FNCI, Fédération Nationale des Chasseurs Immobiliers.

    Autour de la table étaient présents des professionnels à la déontologie commune, venus de toute la France, qui contribuent à inscrire durablement ce « nouveau » métier exclusivement tourné vers l’acquéreur dans le paysage immobilier français.

    Que de chemin parcouru depuis 2006 !

    Nous étions alors 4 sociétés fondatrices (Homelike Home et Flat Search étant les 2 seules toujours en activité aujourd’hui), exclusivement parisiennes, et les acteurs de ce métier à l’échelle nationale se comptaient sur les doigts des deux mains.

    Notre modeste objectif de l’époque était surtout de faire connaître notre métier avec ses spécificités, auprès des particuliers, mais aussi et surtout des professionnels (concrètement, il nous fallait convaincre les agences que oui, elles et nous étions complémentaires, et que non, nous n’allions pas leur piquer leur mandat de vente, puisque nous n’en prenions pas).

    Aujourd’hui, la FNCI non seulement multiplie les actions de communication (c’est ici qu’il faut s’abonner à sa page Facebook, et ici que vous pouvez voir ou revoir ses vidéos, en attendant la naissance imminente de son blog !), mais également les contacts avec les pouvoirs publics (nous avons été reçus plusieurs fois au Ministère du Logement, et le serons très prochainement par le président du CNTGI)

    Joyeux 10 ans et longue vie à la FNCI, et big up à ses membres enthousiastes* !

     

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    *avec un merci particulier à Peter et Alexa avec qui j’ai la chance de partager le Bureau 😉

     

    La Mairie de Paris à déclaré la guerre à la location saisonnière

    airbnbDébut 2016, la Mairie de Paris a lancé une nouvelle offensive, la deuxième en six mois, contre les locations touristiques de courte durée à Paris.

    Après les IIIe et Ive arrondissements en mai dernier, c’est cette fois dans le Ier et VIe que les services de la mairie ont perquisitionné plusieurs centaines de logements, afin de dénicher ceux qui seraient loués de manière illégale pour de courtes durées.

    Ces logements avaient été identifiés sur des sites internet, AirBnB en tête…. ou signalés par des syndics d’immeubles, oeuvrant pour des copropriétaires las de subir les allers et venues de touristes.

    Ne sont pas concernés par cette « traque », les propriétaires qui financent leurs vacances en louant pendant leur absence leur appartement à des touristes, quelques semaines par an: en effet, la loi ALUR permet de louer en saisonnier sa résidence principale, jusqu’à 120 jours par an.

    Au-delà en revanche, comme nous l’avions déjà évoqué ici, la location saisonnière de meublés est considérée comme une activité commerciale, qui peut s’exercer dans un local commercial (ce que la plupart des logements ne sont pas!), ou nécessite une autorisation.

    La loi prévoit que cette autorisation peut être accordée sous réserve de transformer en logement un local de surface équivalente non dévolu à l’habitation, comme un bureau ou un commerce. On parle de « commercialité ». Dans les arrondissements du centre de Paris, la surface de « commercialité » sera doublée.

    Autant dire mission quasiment impossible pour la plupart des loueurs saisonniers…. ce qui explique que sur 50.000 logements sont aujourd’hui proposés par Airbnb ou d’autres sites à Paris, seuls 700 meublés seraient effectivement déclarés.

    Un développement fulgurant auquel la Mairie de Paris est décidée à mettre fin: « on ne peut pas d’un côté faire des efforts considérables pour réaliser 10.000 nouveaux logements par an, et en parallèle perdre des surfaces d’habitations à cause des locations touristiques illégales », indique Ian Brossat, adjoint au logement à la Mairie.

    D’autant plus que selon son dernier recensement, l’Insee constate que les 1er, 4ème et 6ème arrondissements parisiens, parmi les plus prisés des touristes, perdent des habitants.

    Pour inciter davantage ces bailleurs à se mettre en conformité, la municipalité projette de renforcer son équipe de contrôleurs spécialisés et également de durcir les sanctions: la ville de Paris a demandé à l’Etat de relever les plafonds d’amendes, peu dissuasifs pour les multipropriétaires récidivistes, de 25.000 à 100.000 euros.

    Sur ce sujet, Anne Hidalgo compte bien créer une alliance internationale avec les villes de Barcelone, Madrid et New-York, confrontées comme Paris aux dérives d’Airbnb, pour instaurer un rapport de force, et contraindre la société américaine et ses concurrents à communiquer des informations sur leurs clients.

    Cette lutte devient un argument électoral: à Barcelone, la nouvelle maire Ada Colau a été élue sur le thème de la régulation des locations sauvages, notamment par le biais d’Airbnb, avec des slogans comme « Barcelone ne finira pas comme Venise ». Les Barcelonais reprochaient à la municipalité précédente d’avoir fait de leur centre-ville une véritable cité à touristes.

    Le bras de fer entre la Mairie de Paris et AirBnb est donc engagé.

    Si la plateforme se montre coopérative sur certains aspects – depuis le 1er octobre 2015, elle reverse à la Mairie de Paris la taxe de séjour dûe par ses clients, soit presque 1,2 millions d’euros sur les 3 derniers mois de 2015 – elle refuse de donner accès aux autorités à ses fichiers de clients, et de bloquer les annonces mises en ligne plus de 120 jours par an sur son site…..

    Voilà en tous cas un sujet très médiatisé dont nous aurons l’occasion de reparler par ici. Car chez Homelike Home, nous recevons de plus en plus de demandes pour des recherches de locaux commerciaux à louer en saisonnier. Recherche plus qu’ardue, car de très nombreux locaux commerciaux, ces dix dernières années, ont été transformés en…. habitations! Et côté administration, le retour en arrière est malheureusement impossible!….

    carte loc meublee

     

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