Comment se porte l’immobilier de luxe Parisien?
La ville lumière attire traditionnellement pour son luxe. Mais, à Paris comme ailleurs, rien n’est jamais acquis et aujourd’hui l’immobilier de luxe patine…
Si les biens inférieurs à 2 millions d’euros trouvent encore facilement preneurs, les biens plus chers mettent souvent beaucoup plus de temps à se vendre. A titre d’exemple, il ne s’est vendu l’an dernier « que » 28 biens de plus de 5 millions d’euros, contre 49 en 2012…
Et situation inédite à Paris: il y aurait entre 15 et 25 maisons à vendre au sein de la Villa Montmorency (une enceinte privée et sécurisée dans le très chic 16ème arrondissement de la capitale).
Plusieurs explications à cela :
- D’abord, on constate que les acheteurs étrangers boudent Paris. Ils préfèrent aujourd’hui acheter à New York, Londres ou Miami. Paris souffrirait-elle d’une mauvaise réputation ? A en croire les chiffres, oui… En 2009 (ce n’est pas si vieux !), la capitale était 20 % moins chère que Londres et 10 % plus chère que New York. Quatre ans plus tard, la Grosse Pomme est 70 % plus chère et Londres 200 % (aie !).
- Ensuite, sur ce type de produits, les acquéreurs sont exigeants (et ils ont raisons de l’être !) et le moindre défaut bloque la vente. Rares sont ceux qui souhaitent acheter un appartement à 3 millions d’euros s’il est au rez-de-chaussée, vous en conviendrez.
La bonne nouvelle c’est qu’il y a quand même quelques investisseurs étrangers qui continuent d’acheter car ils considèrent Paris comme un placement de sécurité : c’est le cas notamment des Russes et des Sud-américains. Ils sont capables de voir sur le long terme et envisagent Paris comme une valeur sûre !
Et puis surtout, aujourd’hui les prix parisiens comparés aux autres villes européennes deviennent compétitifs… Alors, redémarrage ou pas ? On l’espère !