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    Quelles sont les conséquences des changements politiques sur l’immobilier en France ?

    Les changements politiques en septembre 2025 pourraient avoir des conséquences significatives sur l’immobilier en France, notamment à travers les mesures annoncées dans le budget 2026. Les conséquences politiques sur l’immobilier en France sont nombreuses et variées et difficiles à appréhender à ce jour pour les professionnels de l’immobilier.

    Le projet de loi de finances 2026 pourrait avoir des conséquences importantes sur le marché immobilier français, notamment en termes d’accès à la propriété, de fiscalité et de rénovation énergétique. C’est ce que nous allons découvrir ci-dessous.

    Quelles sont les conséquences des changements politiques sur l’immobilier

    Voici quelques points clés à considérer :

    • Réforme fiscale: La loi de finances 2025 introduit des changements majeurs dans la fiscalité immobilière, tels que l’augmentation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) et la réintégration des amortissements dans le calcul de la plus-value immobilière.
    • Prêt à taux zéro (PTZ): Le PTZ est étendu à l’ensemble du territoire français, y compris les zones B2 et C, et concerne également les logements neufs, y compris les maisons individuelles. Cette mesure vise à faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de ménages. L’extension du PTZ à tout le territoire et aux maisons individuelles pourrait stimuler le marché immobilier, en particulier pour les primo-accédants. Le montant maximal du PTZ pourrait représenter jusqu’à 40% du prix d’acquisition.
    • MaPrimeRénov: La réduction du budget alloué à MaPrimeRénov pourrait ralentir la dynamique des projets de rénovation énergétique. Les critères plus stricts de MaPrimeRénov’, mis en place depuis fin septembre 2025 ont été confirmés dans le projet de budget 2026.
    • Location meublée non professionnelle (LMNP): Les amortissements pratiqués pendant la durée de location meublée sont désormais réintégrés dans le calcul de la plus-value. Les modifications fiscales pour les locations meublées non professionnelles pourraient rendre ce type d’investissement moins attractif. Les modifications fiscales et l’encadrement des loyers pourraient affecter les revenus locatifs.
    • Renforcement de l’encadrement des loyers: Des changements législatifs pourraient être apportés pour encadrer les loyers et protéger les locataires.
    • Un nouveau statut de bailleur privé pourrait voir le jour, offrant des avantages fiscaux pour les locations de longue durée.
    • Rénovation énergétique: Les mesures visant à promouvoir la rénovation énergétique des logements pourraient être renforcées, ce qui pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les propriétaires.

    De plus, les banques pourraient exiger un apport personnel plus important, autour de 20% à 25% du prix d’acquisition, pour limiter les risques.

    Les grandes tendances du marché immobilier en 2026

    En 2026, le marché immobilier en France sera influencé par plusieurs facteurs économiques et institutionnels. La Banque Centrale Européenne projette une inflation maîtrisée à 1,9%, ce qui pourrait stabiliser les prix des biens immobiliers. Cette inflation contrôlée offrira des conditions favorables pour l’investissement immobilier.

    Une hausse de +5% des transactions est prévue en 2025, poursuivant ainsi une dynamique de croissance amorcée en 2025. Cette augmentation reflète un contexte où l’urbanisation et la demande de logements restent fortes, car rappelons que nous sommes en déficit de constructions neuves. Le marché immobilier français est confronté à des défis importants, notamment en termes d’accès au logement pour les ménages à revenus modestes et les primo-accédants.
    Les besoins en matière de logement évoluent, avec une demande accrue pour des logements plus grands et plus fonctionnels.

    Les politiques gouvernementales devraient surtout prendre en compte les enjeux de durabilité et de rénovation énergétique dans le secteur immobilier.

    Le statut du bailleur privé encore sacrifié

    Cela fait dix ans que le statut du bailleur privé est réclamé par la profession. Il s’agit d’une aide fiscale pour les propriétaires qui investissent dans l’immobilier locatif.

    Ce statut permettrait aux investisseurs en location nue de profiter d’un amortissement, comme c’est le cas depuis longtemps pour les locations meublées. L’objectif étant de rapprocher le régime fiscal des locations nues de celui des locations meublées. Avec cet amortissement, les propriétaires peuvent déduire de leur revenus locatifs 5 % de la valeur du bien dans le cas d’un logement neuf et 4 % dans le cas d’un logement ancien, à condition de réaliser des travaux à hauteur de 15 % du prix d’achat de ce bien. Les investisseurs touchent cette somme chaque année, pendant 20 ans.

    La ministre du Logement démissionnaire, Valérie Létard, avait obtenu l’inscription dans le projet de loi de finances de 2026 d’un article créant ce statut. Mais suite à la démission de François Bayrou, le nouveau gouvernement Lecornu n’a pas intégré ce statut dans le Plan de Loi de Finance. Ainsi, le logement est encore le grand perdant du nouveau budget. Cette perte risque de renforcer encore le désamour pour l’investissement immobilier. Rappelons que les investisseurs ont déserté le marché depuis 2 ans, notamment en raison d’une fiscalité de plus en plus punitive.

    Le nouveau gouvernement mené par Sébastien Lecornu a retiré cette mesure du budget présenté mardi 14 octobre 2025 à l’Assemblée nationale.

     

    Le logement est encore le grand perdant du nouveau budget

    Un coup de pouce fiscal aurait été le bienvenu, en cette période d’instabilité où de plus en plus de contraintes pèsent sur les bailleurs et où la taxe foncière ne cesse d’augmenter. La suppression du statut du « bailleur privé » ne devrait pas arranger la crise que connait actuellement l’investissement locatif.

    Les propriétaires subissent une pression fiscale croissante avec une hausse de +32,9 % de la taxe foncière en dix ans, une fiscalité des revenus locatifs dissuasive et punitive par rapport aux revenus du capital, un impôt sur la fortune aux effets confiscatoires qui ne touche injustement que l’immobilier.

    Rappelons que la baisse de la demande immobilière et de l’investissement dans le secteur du bâtiment a un impact négatif sur l’économie. La construction neuve et la rénovation se ralentissent, ce qui réduit les emplois dans le secteur du bâtiment et des services associés, décoration, architecture, enseignes de décoration et d’ameublement… Cette situation affaiblit l’activité économique et peut entraîner une baisse de la croissance. Le nombre de permis de construire délivrés a baissé de -10% en 2023, ce qui témoigne du ralentissement de l’activité dans le secteur du bâtiment. Nous, chasseurs immobiliers au sein de Homelike Home, sommes en attente d’un budget et d’une loi de finance 2026, afin de pouvoir conseiller plus facilement nos clients en terme d’achat immobilier. Wait and see, en attendant bonnes vacances de la Toussaint pour ceux qui partent.

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