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    Bien acheter en période de crise économique et immobilière

     

    Depuis la rentrée, le marché immobilier subit une météo capricieuse, perturbée par l’instabilité politique et les mesures en discussion pour le projet de loi de finances 2026. Cette fin d’année 2025 peut représenter une opportunité, notamment dans des villes où les prix ont chuté de façon importante. Pourtant avec des banques plus prêteuses et des prix en baisse, les acquéreurs sont plus nombreux à sauter le pas.

     

    Dans un marché immobilier incertain, pas question d’acheter sans négocier

    Voici quelques conseils pour acheter de l’immobilier en période de crise économique et immobilière :

    Négocier les prix : Les vendeurs peuvent être plus ouverts aux négociations en période de crise, ce qui peut permettre d’obtenir de meilleures conditions d’achat.

    Considérer les opportunités de revente : Il est important de considérer les opportunités de revente du bien immobilier, notamment en fonction de la demande locative et de la plus-value potentielle.

    Obtenir un financement avantageux : Il est important de négocier un financement avantageux, notamment en fonction des taux d’intérêt et des conditions de remboursement.

    Considérer les biens immobiliers à rénover : Les biens immobiliers à rénover peuvent offrir des opportunités d’achat à des prix compétitifs, avec un potentiel de revalorisation après rénovation. De plus, les gros travaux sont un véritable repoussoir et facilitent la négociation.

    Conscience écologique : La conscience écologique est une priorité pour beaucoup d’acquéreurs en 2025. Ils recherchent des biens avec un bon Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), des systèmes de chauffage efficaces et une bonne isolation pour minimiser les coûts énergétiques. Ces acquéreurs sont à la recherche de biens qui répondent à leurs besoins spécifiques et sont prêts à investir dans des logements durables et économes. De même, la domotique et les dispositifs intelligents deviennent des critères de choix importants, notamment les volets roulants motorisés, thermostats connectés et systèmes de sécurité intelligents. Cependant, le durcissement progressif des normes énergétiques pousse de nombreux investisseurs à revoir leur stratégie.

     

    En suivant ces conseils, il est possible d’acheter de l’immobilier de « façon maline » en période de crise économique et immobilière. Il est important de faire appel à un professionnel de l’immobilier, notamment un chasseur immobilier tel que Homelike Home, pour obtenir les meilleurs conseils et surtout éviter les pièges.

    Le marché locatif sous tension

    Alors que l’accession à la propriété peine à redémarrer, le marché locatif reste fortement sollicité. Faute de bascule suffisante vers l’achat, la pression sur la demande locative persiste.

    La hausse des loyers, qui avait atteint des niveaux records en 2024 avec +4,2 % sur un an, se limite désormais en 2025 à +1,5 % sur un an, avec un rythme supérieur à l’inflation. Les loyers restent structurellement orientés à la hausse, notamment dans les zones tendues où l’offre ne suit pas la demande. Pour les jeunes actifs et les ménages modestes, l’accès au logement demeure difficile, accentuant les inégalités.

    Cette tension locative reflète l’attentisme des ménages face à l’achat immobilier. Beaucoup préfèrent rester locataires dans l’attente d’une baisse plus franche des taux ou d’une correction supplémentaire des prix. Ce phénomène entretient un cercle vicieux : moins de primo-accédants, donc davantage de pression sur le parc locatif, ce qui contribue à maintenir les loyers à des niveaux élevés.

    2025 : une reprise du marché immobilier en demi-teinte

    La rentrée 2025 est marquée par un climat politique et économique incertain. Trois facteurs pèseront directement sur le marché immobilier en 2026 :

    • l’instabilité gouvernementale,
    • une dette souveraine élevée,
    • le manque de visibilité sur la politique du logement.

    L’année 2025 devait marquer un tournant décisif pour le marché immobilier français. Après la détente monétaire amorcée dès 2024, beaucoup espéraient un redémarrage net de l’activité. Si le rebond a bien eu lieu en début d’année, il n’a pas tenu ses promesses sur la durée.

    Avec 925 000 transactions attendues sur l’ensemble de l’année 2025, le volume de ventes progresse de +8,2 % par rapport à 2024, repassant ainsi au-dessus de la barre des 900 000. Mais ce chiffre reste inférieur aux niveaux d’avant-crise.

    Côté prix, la situation s’est stabilisée après trois années de baisse. L’Indice des Prix de l’Immobilier enregistre une hausse contenue de +0,8 % sur un an au niveau national.

    Les primo-accédants sont une cible clé en 2025, avec des dispositifs tels que le Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour les aider à accéder à la propriété. Après 3 années marquées par de fortes turbulences liées à la remontée des taux d’intérêt, le marché immobilier français retrouve enfin un peu de stabilité. Pourtant, la reprise observée reste en deçà des attentes, freinée par un climat économique et politique encore incertain.

    Alors que 2025 s’achève sur un bilan contrasté, quelles perspectives se dessinent pour 2026 ?

    Des incertitudes persistantes pour 2026

    En observant les récentes évolutions du marché immobilier et les premiers signaux de reprise, de nombreuses interrogations émergent sur l’année 2026.

    Si la baisse des taux d’intérêt engagée en 2024 a nourri de grands espoirs, la dynamique s’est heurtée à une réalité plus nuancée. Les taux se maintiennent au-dessus des 3% voire 3,25% depuis la rentrée 2025 et pourraient atteindre 3,5% en fin d’année 2025.

    Depuis fin 2024, les OAT à 10 ans subissent une pression haussière, ce qui limite la baisse des taux immobiliers. Or, l’inflation étant désormais maîtrisée, la BCE ne devrait pas assouplir davantage sa politique monétaire et ses taux directeurs resteront stables en 2026.

    Ce maintien a stoppé la progression du pouvoir d’achat immobilier. Les ménages peuvent acquérir en moyenne 72 m², soit un niveau équivalent à 2022. Cela représente tout de même l’équivalent d’une pièce supplémentaire par rapport au point bas de 2023, mais pas de quoi déclencher une vague d’achats.

    Dans certaines zones tendues, de nombreux logements revendus se soldent par des pertes. À Paris, où les prix sont encore –11 % en dessous du pic des prix en 2020, près d’un vendeur sur cinq revend à perte.

    Cette perte de richesse immobilière contribue à ralentir la fluidité du marché et dissuade certains propriétaires de mettre leur bien en vente.

    Des signaux positifs en 2026 malgré tout

    Malgré ces incertitudes, plusieurs indicateurs témoignent d’une amélioration par rapport à 2023 et 2024. L’année 2025 a amorcé un changement, même si la reprise du marché immobilier s’est montrée relativement timide.

    • Les conditions d’achat se sont nettement améliorées : il faut désormais 4 ans et 8 mois en moyenne pour amortir un bien immobilier, contre des délais bien plus longs lors des 2 années précédentes.
    • Les banques assouplissent progressivement leurs critères d’octroi de crédit. Même si les taux restent au-dessus de 3 %, l’accès au financement se maintient, évitant un blocage du marché.

    En 2026, les analystes anticipent environ 960 000 transactions et une progression des prix située entre +2 et +3 %.

    Côté acquéreur, cette reprise modérée se traduit aussi par un retour progressif de la confiance chez certains acquéreurs, qui avaient vu leur pouvoir d’achat immobilier grignoté par des conditions moins favorables.

    Côté vendeur, beaucoup préfèrent attendre une conjoncture plus favorable pour relancer leur projet de cession, car ils espèrent compenser les pertes enregistrées lors du repli du marché. Cette situation crée un effet d’attente généralisé et accentue parfois les disparités régionales.

    La situation politique nationale joue cependant un rôle déterminant dans la confiance des ménages. Les débats budgétaires, la fiscalité sur la propriété ou encore le sort réservé à certaines aides peuvent inciter à attendre avant d’acheter ou de vendre. Ainsi, investisseurs comme particuliers adoptent souvent une posture attentiste. L’approche des échéances électorales ou des réformes annoncées peuvent multiplier ces incertitudes et ainsi limiter la relance espérée du marché immobilier.

    Les futurs vendeurs ont tout intérêt à ajuster leur prix immobilier avec précision, pour éviter de rester trop longtemps sans trouver preneur. Quant aux investisseurs, certains dispositifs fiscaux ou aides spécifiques pourraient changer rapidement et modifier la rentabilité de certains segments.

     

     

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