Mois : mai 2014

Evolution des prix de l’immobilier parisien, arrondissement par arrondissement

Ces 20 dernières années, le prix/m2 parisien moyen a presque triplé (en passant de 2840 à 8140 euros/m2)

Mais nous savons bien que dans le détail, tous les quartiers n'ont pas évolué de la même façon.

 

Chez Homelike Home, nous avons vu exploser le Haut-Marais, il y a 10 ans environ, et les alentours de la rue de Bretagne et du marché des enfants rouges. Ont suivi de près le 2e arrondissement et sa rue Montorgueil, le quartier des Batignolles dans le 17e (souvenez-vous, quand il a été question d'y installer le potentiel village olympique), les abords du Canal Saint Martin dans le 10e près de République, les environs du square Trousseau et du marché d'Aligre dans le 12e….

En parallèle, nous avons vu "s'assagir" les prix – façon de dire que la hausse y a été moins exponentielle qu'ailleurs 😉 – dans le 16e arrondissement. La fameuse avenue Foch (l'une des plus chères au Monopoly!) n'a plus vraiment la côte auprès de nos clients, qui recherchent plutôt la praticité des transports, les commerces de proximité, l'animation… et de moins en moins le côté prestigieux de l'adresse.

Evolution contrastée entre les arrondissements, certes, mais dans quelles proportions?

Voici dans le détail les chiffres publiés par le magazine Capital le mois dernier, qui sont les hausses enregistrées sur 20 ans dans Paris.

On constate bien l'ascension fulgurante du centre parisien par rapport aux arrondissements plus résidentiels, ascension démarrée au début des années 2000.

La loi ALUR en application: premières impressions

 (Petit commentaire: j'ai failli intituler ce post "loi ALUR: premiers grincements de dents" 😉 )

 

Nous avons plusieurs fois évoqué le projet de loi ALUR puis son adoption, mais il est vrai que nous avons surtout parlé des "mesures-phare", celles qui ont fait couler le plus d'encre, à savoir l'encadrement des loyers et la GUL (garantie universelle des loyers).

 

Mais parmi les 177 articles de la loi, il y a un sujet qui a été moins médiatisé, et qui fait pourtant beaucoup parler (et transpirer! ) actuellement les vendeurs, acquéreurs, syndics, et notaires.

En effet, depuis le 27 mars 2014, dans le but de fournir une meilleure information à l'acquéreur d'un bien en copropriété, les documents suivants doivent être annexés à la promesse de vente (en plus du dossier de diagnostics techniques déjà obligatoire):

– le réglement de copropriété et l'état descriptif de division, ainsi que tous leurs modificatifs
– les 3 derniers PV d'assemblée générale
– le carnet d'entretien de l'immeuble (qui renseigne notamment sur les dates auxquelles ont eu lieu les gros travaux)
– lorsque le syndic dispose d'un fonds de travaux, le montant de la part du fonds travaux rattachée au lot principal vendu, et le montant de la dernière cotisation au fonds versée par le copropriétaire vendeur
– les sommes restant dûes par le vendeur, et les sommes qui seront dûes par l'acquéreur
– l'état des impayés de charges au sein du syndic, et de la dette vis-à-vis des fournisseurs (ces 2 derniers documents ne sont PAS à fournir dans le cas des copros de moins de 10 lots dont le budget prévisionnel est inférieur à 15 000€)
– le cas échéant, le diagnostic global et le plan pluriannuel de travaux

seront à fournir en sus dans le futur:

– A partir du 26 juin 2014, une attestation comportant la surface de la partie privative et la surface habitable du lot. Il s'agit de nouvelles définitions de la surface qui devront être redéfinies par décret.

– Une notice destinée à informer l'acheteur sur les droits et obligations des copropriétaires, lorsqu'un arrêté aura fixé les modalités de cette notice.

– La "fiche synthétique" de la copropriété établie par le syndic, regroupant les données financières et techniques de l'immeuble, à compter du 1er janvier 2017 pour les immeubles comportant plus de 200 lots, du 01/01/2018 pour les copropriétés de taille moyenne (entre 50 et 200 lots), et du 01/01/2019 pour les copropriétés de moins de 50 lots.

L'objectif fixé par ces dispositions est tout à fait louable: mieux informer l'acquéreur en amont , en lui donnant une vision globale de la copropriété dans laquelle il achète.
(malgré leur caractère facultatif jusqu'à présent, nous collections déjà certaines de ces pièces systématiquement avant la promesse, notamment les PV d'AG)

Mais le plus gros de cette information doit être fournie par le syndics, qui n'étaient absolument pas préparés à ce grand chambardement. Les plus rapides sont capables de transmettre les documents en 10 jours…. versus 1 mois pour les plus lents!

Le délai entre l'acceptation de l'offre et la promesse de vente, qui était en moyenne de 3 semaines, est passé à 1 mois 1/2 environ. Certaines agences choisissent de faire signer les promesses de vente malgré tout, sans avoir forcément réuni tous les documents – histoire d'éviter qu'acquéreur et/ou vendeur ne disparaissent dans la nature entre temps 😉 – mais les 7 jours du délai SRU ne courent qu'à compter de la date où l'ensemble des pièces ont enfin été rassemblées…. situation particulièrement angoissante pour le vendeur, car il s'expose pendant plusieurs semaines au désistement de son acquéreur.

Stress pour les vendeurs – et donc pour les professionnel de l'immobilier -  suractivité pour les syndics, "embouteillages" de dossiers et arrachage de cheveux chez les notaires…. et complexification indéniable des transactions immobilières, on ne peut pas dire que cette première application de la loi ALUR se fasse dans la sérénité!

Cela dit, la loi ne crée pas de nouveau document: elle impose seulement au vendeur de les réunir bien plus tôt qu'auparavant. Après une transition douloureuse, on peut donc espérer que les uns et les autres s'organisent, et que ces délais astronomiques finissent par se réduire. D'autant plus qu'à partir de 2015, les syndics devraient – selon la loi Alur – mettre en place un extranet "copropriété", sensé faciliter l'accès aux informations…. A suivre, nous en reparlerons!

 

Où prendre un bon petit déjeuner…

 

Pas facile de trouver où petit déjeuner dans la capitale…Bon nombres de "spots" n'ouvrent leurs portes qu'à partir de 10H voire 10H30, et c'est souvent une heure bien tardive pour un petit déjeuner professionnel.

Chez Homelike Home on a une tradition…Régulièrement toute l'équipe se retrouve autour d'un petit déjeuner de boulot, dans un nouveau lieu que l'on teste…Rien de mieux que commencer notre journée de visites d'appartements par un bon petit déj.

Alors depuis le temps que nous organisons ces petits déjeuners, on a reperé les meilleures adresses dans la capitale…et on vous les fait partager!

 

Le meilleur du meilleur du mieux que l'on ait testé est le petit dej de chez CLAUS. Mais malheureusement, succès oblige il faut s'armer de patience pour avoir de la place et réserver au moins 15 jours à l'avance. En même temps, c'est hyper central (en face d'une boutique de chaussure de prestige dont vous aurez deviné le nom !), tout est bon et frais et le service est top…alors que demander de mieux….

 

 

 

En 2ème position, Colorova, situé dans une petite rue du 6^ème arrondissement, rue de l'Abbé Grégoire. Formés à l'école Ferrandi, le Colorova propose un petit déjeuner, style brunch original et excellent. Il est devenu le QG des gourmands du quartier. C'est beau voire même excellent, la décoration douce à dominante de bois est très soignée. Rien à cacher puisque tout est bon et on peut voir le chef et son équipe travailler dans la cuisine, derrière la baie vitrée. Chez Homelike Home, on est plus que fan…

 

En 3^ème position, la Régalade Conservatoire propose un brunch dans un hôtel très agréable…On aime beaucoup la déco de ce resto signée Jean Michel Wilmotte, situé au rez de chaussée de l'hôtel de Nell. Un petit déjeuner, buffet avec des produits simples mais de grande qualité…on recommande

 

 

 

 En 4^ème position, chez Edgar, en plein coeur du sentier et à côté de notre bureau. Très franchement, on adore ce restaurant pour sa déco aux allures scandinaves, son emplacement sur une petite place digne d'un petit village de province. Ancien atelier de textile transformé en resto avec son propriétaire Guillaume qui a déjà fait ses preuves dans le marais avec son restaurant qui s'appelait "chez Guillaume", on préfère dîner ou déjeuner sur sa jolie terrasse que prendre un petit déjeuner… Le buffet n'a de nom que le mot "Buffet" car le choix reste quand même très limité pour un petit déjeuner…

 

 

En 5^ème position, le café  Pinson. Une super déco…une super rue qui monte qui monte en terme d'ouverture de restos et bars tendance. Mais là aussi, le choix du petit déjeuner est un peu limité…et surtout le service est long. Bref, un petit déjeuner sympathique mais lorsque l'on est pas pressé par le temps !

 

 

 

 

 

 

 

Et encore plein d 'autres adresses dans tout Paris : L'hotel Amour, l'Apriori thé, chez D, le petit café du Monde entier, le pain de la Bourse…

 

Mais surtout il serait grand temps que tous les autres restaurants qui proposent des petits déj alléchants dans des endroits dignes des meilleurs lieux design d'Amsterdam…ouvrent leurs portes dès 8H (max 9H) le matin pour pouvoir en profiter en conciliant plaisir et travail…

 

 

#CUISINEBOX par Ikéa: 3 « cuisines avec vue » dans Paris

Vous rêvez de vous mettre dans la peau d'un candidat de Top Chef, et à votre tour de pouvoir cuisiner en plein air et dans un lieu exceptionnel ?…

La dernière opération com d'Ikéa devrait vous plaire!

Dans la série des évènements insolites de "détournement urbain" créés par le suédois au coeur de Paris (nous en parlions là, là ou là), après la salle de bain ou les meubles de salon, c'est cette fois la nouvelle gamme de cuisine METOD qui est à l'honneur.

Depuis hier mercredi 14 mai, et jusqu'au 25 mai, vous pouvez venir cuisiner pour famille et amis, dans une des 3 cuisines complètes, installées dans des lieux parisiens exceptionnels: sur les Berges de Seine, sur le toit de la Cité de la Mode et du Design, et sur la terrasse du Théâtre du Châtelet.

Pour cela, il suffit de réserver ici, et de venir ensuite avec son panier de provisions! Les ustensiles et ingrédients de base (sel, poivre, huile,….) sont fournis.

Et pour les cuisiniers en devenir, des ateliers ont également lieu tous les mercredis, animés par des blogueurs.

Bonne cuisine et bonne dégustation, sous le soleil parisien!

 

 

Zoom sur le 10ème arrondissement de Paris

 

Mon arrondissement d’adoption lorsque je suis arrivée à Paris, je me suis tout de suite sentie dans mon élément.

Central, cosmopolite, situé au carrefour de la Gare de l’Est et de la Gare du Nord, c’est un quartier animé, commerçant, en effervescence, qui évolue sans arrêt, regorgeant aussi de havres de paix, loin de l’agitation.

 

Quartier encore abordable en terme de logement, cependant les prix ne cessent d’augmenter depuis quelques années, et les alentours du canal ont le vent en poupe.

 

Nos bonnes adresses :

 

-          La rue du Faubourg Saint Denis remonte de la Porte Saint-Denis à la Gare de l’Est,  commerçante, en ébullition, vous y trouverez poissonniers, primeurs, bars, restaurants… différentes ambiances selon l’heure de la journée, très animée en soirée.

 

 

 

 

-          La Cour des Petites Ecuries : Passez un porche de la rue du Faubourg Saint Denis et vous arrivez dans une cour, sans voiture, où se succèdent bars et restaurants, très agréable en été car tout le monde est dehors.  La ferme de Charles  est un petit restaurant champêtre, idéal pour un brunch, et surprise, vous aurez la vue sur…une prairie…

 

 

 

-          Le 10^ème, c’est aussi le passage Brady, dédié à l’Inde, vous en découvrirez d’autres au hasard des balades, comme par exemple le passage du marché.

 

 

 

-          Faites une halte à la galerie Martel qui expose toujours des artistes de qualité.

-          Un peu plus haut, Rue de Chabrol, se trouve Pleine Mer, un restaurant qui ne paye pas de mine, mais où vous pourrez trouver, selon moi, parmi les meilleures huîtres de Paris. Le patron est aussi ostréiculteur à Cancale, il partage sa semaine entre Paris et la Bretagne et nous ramène tous les mardis sa meilleure récolte. Vous pourrez accompagner tout ça d’un petit muscadet et d’un désert local.

 

 

-          Evidemment, une balade le long du Canal Saint Martin est incontournable pour découvrir l’arrondissement, vous trouverez sur votre chemin de nombreux bars, boutiques et restaurants. Arrêtez-vous Au Comptoir Général, un lieu à part, « Guetto Museum », où vous pourrez boire des verres, dîner, bruncher ou encore participer à des « attractions ».

 

 

 

Un peu de shopping dans la rue de Beaurepaire, dédiée aux boutiques "branchées", comme Agnès B, American Apparel, mais surtout la boutique de chaussures Patricia Blanchet, ne serait-ce que pour le plaisir des yeux. J’ai découvert ces merveilleuses chaussures chez Afwosh, rue d'Hauteville, à l’époque où il n’y avait pas encore de boutique consacrée à la marque.

 

-          Mélomanes, direction le Point Ephémère, salle de concert, mais aussi bar et galerie, qui propose une programmation plutôt pop/rock, électro. Et il est très agréable en été d’y siroter une bière au bord du canal.

 

-          Envie d’aller voir un film, le Louxor a réouvert ses portes il y a un an. Ce magnifique cinéma a été fermé pendant plus de 30 ans, c’est un vrai plaisir de retrouver un cinéma de quartier. Il dispose d’une terrasse avec une vue superbe sur le Sacré Cœur. Amoureux de vieux films, une soirée cinéclub est proposée 2 mardis par mois.

 

 

-          Le théâtre des Bouffes du Nord, fermé dans les années 50, a été révouvert par Peter Brook et Micheline Rozan en 1974 avec la volonté de le laisser dans son jus. Il en résulte un lieu authentique, plein de charme. La programmation est pointue et éclectique.

 

 

       

-            L’autre côté de la rive n’est pas en reste, le quartier coloré de la Place Sainte Marthe vaut le détour, sirotez une menthe à l’eau à la terrasse de la Sardine, puis faites un tour au disquaire du coin, le Ground Zero.

    
       

Je serais intarissable sur le sujet, il y a encore mille lieux et adresses à conseiller, alors à vous d’explorer cet arrondissement riche par sa diversité et ses ambiances différentes…