
Mois : juin 2014
Portrait #8
Pour ce 8ème portrait, nous vous présentons Carine, notre experte de l'ouest parisien, et particulièrement de Versailles, sa nouvelle ville d'adoption. Carine a travaillé dans le marketing et la communication et à la naissance de son premier enfant, elle a tenté l'expérience de devenir chasseur d'appartement avec Homelike Home…Passionnée d'architecture, le métier de chasseur d'appartement lui est apparu comme une évidence, surtout qu'elle a fait appel elle-même à un chasseur pour lui trouver son Home sweet Home…
En quelques mots, ton parcours ?
Diplômée de l’Edhec, j’ai travaillé de nombreuses années dans le Marketing et la Communication, dont 7 ans pour le studio de cinéma américain, Warner Bros.
Comment es-tu devenue "dénicheuse d'apparts" ?
Quand ma fille est née, j’ai voulu changer d’horizon, revenir à des choses plus essentielles. L’idée m’est venue comme une évidence : je suis passionnée d’architecture, j’ai toujours adoré le conseil et le contact client, flâner le nez en l’air dans les rues de Paris est un de mes passe-temps favoris… et j’avais le parfait exemple sous mes yeux puisque j’avais fait moi-même appel à une chasseuse pour me trouver mon appartement sur Versailles !
D'où viens-tu ?
Je suis originaire de Dijon, j’ai fait mes études à Lille, j’ai commencé à travailler à Lyon avant de m’installer sur Paris, et aujourd’hui Versailles !
Pourquoi avoir choisi Paris ?
Paris m’a toujours attirée, j’adore l’idée de pouvoir découvrir chaque jour quelque chose de nouveau, de pouvoir passer en quelques rues d’un univers à un autre radicalement différent. Mais comme beaucoup, je me suis « exilée » en banlieue à la naissance de mes enfants… et je ne le regrette pas car Versailles m’apporte un cadre de vie fantastique pour élever mes enfants … et je suis tous les jours sur Paris pour dénicher les perles rares de mes clients.
Grâce à ton métier, tu parcours tout Paris en long, en large, et en travers. .. mais si tu étais un arrondissement, un seul, tu serais…?
Le XVIIème arrondissement. Tellement de quartiers différents, c’est presque une synthèse de Paris à lui tout seul, avec ses quartiers très chics vers les parc Monceau, ses quartiers populaires entre la Place Clichy et la porte de saint Ouen, ses quartiers bobo avec les Batignolles…
Et une rue en particulier ?
Je vais etre très cliché, mais je suis toujours aussi émerveillée par les quais de Seine. Mon endroit préféré est la pointe de l’ile Saint-Louis, quand on aperçoit l’hotel Lambert… enfin, quand il était encore visible…
Si tu étais un parc ou un jardin ?
Là, je vais quitter Paris pour revenir à Versailles… Je ne me lasse pas des vues du château depuis le grand canal dans le parc, surtout tôt le matin, quand la brume commence à se dissiper et que le soleil du matin illumine la façade du château, magique !
Une boutique ?
Je suis assez fan de The Beauty Lounge, situé au 69 rue d’Argout dans le 2e, avec son large choix de produits cosmétiques et de maquillage qu’on ne trouve que chez eux. Et quand j’ai un peu de temps, je ne résiste pas à faire un soin, détente et bien-être au programme, l’idéal pour repartir à l’attaque et dénicher l’appart dont rêvent mes clients.
Un objet déco ?
Un objet complètement incasable dans un appartement contemporain mais je suis fascinée par les globes terrestres anciens…
Et si tu étais un restaurant ?
Compliqué, il y en a tellement !! j’ai testé récemment le Hide, juste derrière l’Etoile, 10 rue du Général Lanrezac dans le XVII, typique de l’adresse ou tout est dans l’assiette, pas dans la déco, il y a longtemps que je n’avais pas été bluffée autant ! sinon, ma cantine japonaise ++ que j’adore, c’est Toraya, 10 rue Saint Florentin dans le 1er et ses petits gateaux à la pate d’azuki tellement beaux et bons !
Et si tu étais un style d'appart ?
La banlieusarde que je suis maintenant va dire une magnifique meulière comme il y en a beaucoup à Versailles avec un beau jardin sans vis-à-vis, plein sud et le tout à 2 pas des commerces et du parc du château… mais j’avoue qu’un bel atelier en plein cœur de Paris avec son séjour cathédrale et sa grande verrière me tenterait bien également.
De toutes tes recherches, quelle est celle dont tu es la plus fière ?
Chaque recherche qui aboutit est toujours une petite – ou une grande – victoire…
mais je dirais un 97m2 en plein XVIe avec une belle terrasse et des vues époustouflantes sur tout Paris. Plusieurs mois de recherche, des périodes de découragement pour mes clients qui m’ont dit le jour de la signature : « incroyable, on a repris les cahiers des charges qu’on vous avait donné pour la recherche, cet appartement regroupe absolument tous nos critères ».
Et celle qui t'a fait le plus transpirer ?
Une recherche de pied a terre sur Versailles, premier appart trouvé, coup de cœur de mon client, mais sa femme met son veto au moment de la signature… 2e appart trouvé, 2e coup de cœur, mais mon client apprend qu’il a de fortes chances d’etre licencié…. 3e appart, 3e coup de cœur, mais mon client divorce…. Les joies du métier, parfois
Qu'aimes-tu particulièrement dans ton métier ?
Ouvrir une porte et avoir la montée d’adrénaline du « c’est celui-là !! »
Et si tu devais en changer, tu serais…. ?
Architecte, sans aucun doute !
Allez, dernière question ! Si tu devais changer quelque chose dans Paris, ce serait… ?
Donner la possibilité aux banlieusards de laisser facilement leur voiture en périphérie de Paris pour ensuite profiter de Paris sans embouteillage ni recherche fastidieuse de place de parking…
Une recherche particulière : Qu’est ce qu’un appartement « Feng Shui »?
Nous avons en ce moment chez Homelike home une drôle de recherche qui doit respecter les règles du Feng Shui !! Pas évident comme recherche mais à la fois cartésien, rationnel et plus facile à considérer que l'argument favori que nous entendons parfois "Je me sens pas bien dans cet appartement mais je ne saurai expliquer pourquoi…"
N’étant pas du tout initiée à cette discipline, j’ai décidé de m’y intéresser pour y voir un peu plus clair.
Les fondamentaux de cet art ancestral
Le Feng Shui, est un art très ancien venu de Chine. Il signifie « Vent et Eau ». Le but principal est d’agencer les habitations et les bureaux afin d’optimiser la circulation de l’énergie, le « Chi » pour se sentir en harmonie avec son environnement, apportant ainsi le bonheur et la sérénité.
Trois types d’énergie circulent : dans l’atmosphère, dans le sol et dans le corps humain.
Cinq éléments sont également primordiaux : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau.
Il s’agit de bien associer ces éléments dans la maison afin que le « Chi » puisse circuler de manière harmonieuse.
Ce que j’ai appris en visitant les appartements avec notre cliente
Beaucoup de personnes pensent qu’il s’agit d’un simple aménagement de meubles et de décoration, j’ai découvert que cela va bien plus loin, et pour les puristes, de nombreux critères entrent en jeu, dès la recherche de l’appartement….et on se moque bien de la décoration et de l'aménagement de l'appartement tel qu'il est aujourd'hui !
Il s’agit avant tout d’un art « sur-mesure », et les recommandations sont différentes pour chaque personne.
En fonction de votre date et heure de naissance, le Maître Feng Shui détermine les orientations qui vous sont le plus favorables, comme l’orientation de votre porte d’entrée, de votre lit pour un sommeil optimal… Si vous êtes en couple, il est donc primordial que votre partenaire partage les mêmes orientations que vous, sinon, il faudra faire chambre à part !
La première chose à laquelle va s’intéresser le Maître Feng Shui sera l’emplacement du terrain, l’orientation des portes d’entrée (immeuble et appartement), la situation de l’appartement dans l’immeuble et, la date de construction de l’immeuble.
Le plan est également très important, régulier, si possible rectangulaire.
L’entrée de l’immeuble doit être centrée par rapport à la façade, et une grille pointue n’est pas vraiment recommandée.
L’agencement des pièces semble aussi avoir un grand rôle, par exemple, une entrée qui serait face aux toilettes ou à la salle d’eau est néfaste car l’énergie s’enfuit directement par le point d’eau avant même d’être entrée dans l’appartement.
Bien sûr, rien n’est perdu si vous avez déjà emménagé, il y a toujours moyen de rendre votre maison plus Feng Shui en effectuant quelques changements qui peuvent parfois être très simples.
Quelques conseils en vrac pour rendre son habitation plus Feng Shui
- Le feu ne doit pas côtoyer l’eau, évitez ainsi d’installer la gazinière à côté de l’évier, il est même recommandé de placer une plante (le bois) entre ces deux éléments.
- Evitez de mettre un miroir en face de l’entrée, l’énergie ressort tout de suite par réflexion.
- Au niveau de la chambre, préférez les lumières douces posées ou en applique plutôt qu’une lumière par le plafond, évitez les livres qui peuvent perturber le sommeil, ainsi que les plantes.
Le lit doit être à au moins 20 cm du sol pour laisser passer l’énergie.
- Fermez la porte de la salle de bain et celle des toilettes, ainsi que la cuvette car l’énergie peut fuir par les points d’eau.
- Evitez que le dos des sièges soit devant une porte ou une fenêtre.
- Placez une plante verte à côté de la télévision afin qu’elle absorbe les mauvaises ondes dégagées.
Le Feng Shui existe en Chine depuis des millénaires, de nombreux bâtiments chinois ont été construits en fonction des règles du Feng Shui. Il est apparu en occident dans les années 80, d’abord aux Etats Unis, puis en Europe.
Ils s’agit bien sûr d’une croyance, pas encore admise par la communauté scientifique, mais qui rassemble de plus en plus d'adeptes. D’ailleurs les ouvrages sur le sujet fleurissent, et le métier de coach en Feng Shui devient de plus en plus répandu.
Malheureusement, en France, la pratique n’est pas encadrée et il n’existe pas de fédération recensant les professionnels.
J'en sais désormais un peu plus sur le sujet, je ne suis pas encore experte, c’est assez pointu, mais ma boussole est ma meilleure amie lorsque je visite des appartements pour notre cliente, et je ne désespère pas de trouver le bien qui lui correspondra énergétiquement !!!
Les abeilles s’installent en ville!
Après notre article sur les potagers suspendus, sachez que les toits parisiens accueillent aussi des ruches.
L’un ne pouvant aller sans l’autre, puisque les abeilles ont besoin de plantes fleuries pour fabriquer du miel et se nourrir, et nos plantes ont besoin des abeilles pour se reproduire. Un chiffre à retenir et qui fait froid dans le dos : les abeilles contribuent à plus de 80% à la pollinisation des espèces végétales !!! donc sans abeille, pas de pollen et sans pollen pas de beaux végétaux, fleurs colorées…
Paris accueille environ 300 ruches, comme par exemple sur le toit de l’Opéra Garnier, celui du Grand Palais, Notre Dame de Paris, dans le parc Georges Brassens, le Jardin du Luxembourg, le parc Monceau, le parc Floral…, mais aussi sur des toits d’entreprises.
Le nombre d’abeilles dans la capitale ne cesse de croître. Des associations vous proposent le parrainage de ruches , comme par exemple un toit pour les abeilles.
Mais pourquoi des abeilles à Paris ?
Parce qu’il semblerait qu’elles se plaisent en ville.
Les températures y sont agréables, il y a une grande diversité de plantations, il n’y a pas de pesticides.
Les ruches en ville produiraient même plus de miel que les ruches à la campagne (en moyenne, 30 kg de miel par ruche contre 20 kg à la campagne).
Le miel de Paris est très bon, et c’est même une ruche parisienne du jardin du ruisseau qui a remporté le concours des miels d’île de France en 2010.
Vous pouvez déguster le miel parisien à l’occasion de la fête du miel qui a lieu chaque année fin septembre/début octobre au Jardin du Luxembourg et au Parc Georges Brassens.
Ces nombreuses ruches urbaines permettent aussi de sensibiliser la population sur l’importance des abeilles. Les apiculteurs proposent de nombreuses animations pédagogiques.
Malheureusement les abeilles se portent de plus en plus mal, et chaque année, c’est 30 % leur population qui disparait en France, et cette surmortalité touche le monde entier.
Cette mortalité semble due à de nombreux facteurs comme l’utilisation à grande échelle de pesticides, les infections parasitaires, la réduction des ressources alimentaires et des habitats, le changement climatique…
Dans certaines régions de Chine, les abeilles ont complètement disparu. Les agriculteurs doivent alors polliniser leurs cultures à la main pour avoir des récoltes. Ceci est décrit dans le documentaire "Des abeilles et des hommes", sorti en 2013.
Les autorités commencent à prendre conscience de la gravité de ce phénomène. L’union européenne a voté fin avril, la suspension pour 2 ans de l’utilisation de 3 pesticides responsables de cette catastrophe. Ceci n’est certainement pas encore suffisant, mais l’homme semble avoir compris qu’il est primordiale pour sa survie de trouver des solutions pour sauver les abeilles.
Si à votre échelle, vous souhaitez faire un geste pour nos abeilles, fleurissez vos fenêtres, jardins et balcons, et si vous avez un espace suffisamment grand, vous pouvez même installer une ruche sur votre toit ou dans votre jardin. Bien sûr, ceci est réglementé, vous trouverez les démarches à suivre sur le site de la ville de Paris.
Et pour ne citer qu'un seul Grand Homme qui résume bien la situation
« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre » – Albert Einstein
…alors réfléchissons un peu et adoptons nos amies les abeilles à bras ouverts !!
Portrait #7
Aujourd'hui, nous vous présentons Estelle, stagiaire chez Homelike Home depuis 2 mois. Ancienne "institutrice" (nous la vénérons, bien sûr 🙂 ) – Estelle a choisi de se reconvertir dans l'immobilier, et fait une licence en alternance à l'ESI (école de la FNAIM)
Quelques années de pratique au sein de l'Education Nationale semblent préparer efficacement au quotidien de chasseur immobilier: après avoir géré des compromis entre une trentaine d'enfants par an, chacun équipés de parents, Estelle approche nos clients et leurs critères avec une certaine…. sérénité ! Sans oublier une passion évidente pour le métier, une curiosité permanente, et un enthousiasme à toute épreuve.
Estelle, en quelques mots, ton parcours ?
Diplômée d'une maîtrise de biologie, je me suis tournée vers le métier d'enseignant, j'ai donc été professeur des écoles pendant 13 ans, j'ai fait "mes premières classes" dans l'Yonne à la campagne, puis à Lyon et enfin à Paris depuis 2007. C'est un métier passionnant, mais qui peut aussi être épuisant, je n'avais pas envie de faire cela toute une vie.
J'ai donc sauté le pas de la reconversion, j'ai choisi l'immobilier car j'ai toujours aimé l'architecture, les biens et me voici à nouveau sur les bancs de l'école, mais côté élève cette fois. Je fais une licence en alternance : "Chargé de Gestion Patrimoniale Immobilière" à l'ESI. Je suis donc moitié à l'école, moitié en stage chez Homelike home.
Comment es-tu devenue "dénicheuse d'apparts"?
J'ai effectué un premier stage dans une agence traditionnelle, mais je m'interrogeais sur le métier de chasseur et j'avais envie d'en savoir plus. Le côté service, sur-mesure de cette profession m'intéressait beaucoup, plus que ce qu'on peut faire traditionnellement dans l'immobilier . J'ai frappé à la porte d'Homelike Home, l'équipe avait besoin d'une stagiaire, et hop je me voyais embarquée dans l'aventure.
D'où viens-tu?
La région du bon vin et de la gastronomie : la Bourgogne, je viens d'un petit village viticole : Rully, située entre Chalon sur Saône et Beaune.
Pourquoi avoir choisi Paris?
J'ai eu un coup de foudre pour cette ville en y allant passer des week-end touristiques. Attirée par les grandes villes, j'ai d'abord essayé Lyon, mais j'ai toujours eu la conviction que Paris était ma ville, alors j'ai décidé de m'y installer en 2007. Je ne regrette pas mon choix, il y a toujours mille choses à faire différentes, et même après 7 ans ici, j'y découvre tous les jours des trésors cachés.
Grâce à ton métier, tu parcours tout Paris en long, en large, et en travers…. mais si tu étais un arrondissement, un seul, tu serais…. ?
Je serais le 10ème arrondissement, sûrement parce que c'est là que j'ai posé mes valises en arrivant à Paris. C'est aussi un arrondissement très central, je vais à beaucoup de concerts, et de nombreuses salles se trouvent à proximité, de ce fait, je me déplace beaucoup à pied…
Restons dans le 10ème avec la rue Sainte Marthe, une charmante petite rue toute colorée qui mène à une petite place paisible, parfaite pour siroter au soleil.
Si tu étais un parc ou un jardin?…
Le jardin Catherine Labouré, un petit jardin potager caché derrière un mur austère du 7ème arrondissement. Très agréable pour un pique-nique.
Une boutique?
La petite mendigote, rue du dragon dans le 6ème, j'adore cette marque qui fait des sacs et des chaussures et à mon grand bonheur, depuis peu, des robes!!
Une lampe style année 20, j'adore le design de cette époque.
Et si tu étais un restaurant ?
Difficile de faire un choix, Paris compte tellement de bonnes tables! Je choisis Chez Michel, rue de Belzunce dans le 10ème, Thierry Breton, à la tête de ce restaurant allie avec succès Bretagne et cuisine traditionnelle française.
Et si tu étais un style d'appart?
Je serais un appartement Haussmannien typique agrémenté avec du mobilier de différentes époques, avec une belle terrasse donnant sur une vue dégagée (mais malheureusement Mr Haussmann a préféré le balcon filant).
Un défi à relever pour une future chasseuse d'appartement car on sait bien que les immeubles haussmanniens avec terrasse sont très très rares sur la place de Paris !!!
De toutes tes recherches, quelle est celle dont tu es la plus fière?….
La recherche n'est pas encore terminée, il s'agit d'une recherche qui doit coller avec les règles du Feng Shui, pas facile mais très intéressant, beaucoup de critères entrent en jeu et je serai très fière lorsque cette recherche aboutira, c'est là encore un vrai défi.
Et celle qui t'a fait le plus transpirer?
La même recherche Feng Shui, puisque l'orientation des portes d'entrées est primordiale, donc beaucoup de biens à éliminer dès la prise de mesure de l'orientation à la boussole.
Qu'aimes-tu particulièrement dans ton métier?
C'est un métier de terrain, dans lequel on bouge beaucoup, on rencontre beaucoup de monde. Chaque journée est différente, et j'aime l'excitation de la recherche qui peut parfois prendre des aspects de chasse au trésor.
Et si tu devais en changer, tu serais…. ?
Gérante d'un bar convivial dans lequel il y aurait de la bonne musique avec des concerts et surtout des soirées bingo, ma dernière passion du moment, ça n'existe pas encore à Paris, et je suis sûre que ça pourrait "cartonner".
Allez, dernière question! Si tu devais changer quelque chose dans Paris, ce serait…. ?
Un peu plus d'espaces verts !
Londres est arrivé à créer une grande ville aérée alors pourquoi pas nous avec le projet du Grand Paris…
Et si nos toits devenaient un jour notre garde-manger ?
Ce concept venu de NYC pourrait bien se développer à Paris où de nombreuses initiatives voient le jour, et de plus en plus de citadins montrent leur intérêt pour le jardinage en ville (En France, un habitant sur trois rêve de posséder un potager Unep/Ipsos 2011).
Mais alors, comment cela se passe à NYC ?
En 1995, un restaurateur new-yorkais décidait de faire pousser ses propres légumes sur le toit de son restaurant : The Vinegar Restaurant.
L’expérience a été convaincante. Avec un bon rendement, il a pu alimenter son restaurant avec sa propre production, lui évitant ainsi les tournées laborieuses de ravitaillement dans le New jersey, et lui assurant des produits d’une fraîcheur absolue.
Depuis, de nombreuses expériences similaires se sont développées, et les toits verdoyants représentent aujourd’hui 20 % de la surface de la ville.
La ville accorde même des réductions d’impôts à tous ceux qui souhaitent créer un jardin sur leur toit.
Paris sur les traces New-yorkaises ?
Notre architecture française avec ses toits en pente et ses combles est moins adaptée, la règlementation est plus stricte, les immeubles parisiens sont perçus comme un patrimoine, mais malgré cela, des expérimentations voient le jour, et des jardins en hauteur commencent à émerger.
A Paris, on compte 314 hectares de toits plats. Le premier jardin suspendu a vu le jour en 2009, dans le 20ème arrondissement, sur le toit d’un gymnase, rue des Haies, avec une surface de 600 m². Ce jardin est géré par l’association Lafayette accueil .
Depuis, de nombreuses start-up et associations se sont intéressées au sujet et de nombreux projets fleurissent.
Nicolas Bel et Nicolas Marchal, de l’association Potagers sur les toits, ont créé un potager de 600 m² sur le toit de l’école AgroParisTech, en partenariat avec l’INRA et le musée d’histoire naturel afin d’étudier la meilleure façon de développer de toits potagers légers, durables et écolos dans la capitale.
La mairie de Paris s’intéresse également sérieusement à ce concept et souhaite créer 7 hectares de toits végétalisés, ainsi qu'une quinzaine de "fermes" d’ici 2020.
Les avantages de ses toitures végétales ?
Bien sûr le plaisir de s’adonner au jardinage, puisque les projets mis en place offrent la possibilité aux riverains de venir cultiver leur toit, mais c’est aussi revenir à de meilleurs produits en cultivant ses fruits et ses légumes localement, cela limite le transport et difficile de faire plus frais!
Tous ces végétaux sont aussi de très bons isolants, et permettent de réduire les coûts de chauffage et de climatisation.
Les déchets organiques type épluchures peuvent être recyclés directement sur « le jardin de l’immeuble ».
La pollution peut être considérée comme le problème majeur de l’agriculture urbaine, il est important de vérifier son impact sur les légumes.
Mais selon les études de Nicolas Bel, il n’y a pas de danger pour la santé, les légumes produits en milieu urbain sont tout à fait sains.
Une bonne idée donc ces toits potagers, nous devrions en voir de plus en plus, et bientôt peut-être dans les critères de recherche de nos clients pour leur futur nid douillet !!
Portrait #6

Comment es-tu devenue "dénicheuse d'apparts" ?
Pourquoi avoir choisi Paris ?
Grâce à ton métier, tu parcours tout Paris en long, en large, et en travers... mais si tu étais un arrondissement, un seul, tu serais…?
Et une rue en particulier ?
Si tu étais un parc ou un jardin ?


Et si tu étais un restaurant ?
Et si tu étais un style d'appart ?
De toutes tes recherches, quelle est celle dont tu es la plus fière ?
Et celle qui t'a fait le plus transpirer ?
Qu'aimes-tu particulièrement dans ton métier ?
Allez, dernière question ! Si tu devais changer quelque chose dans Paris, ce serait… ?