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    Rentrée Immobilière…les tendances des notaires en quelques chiffres clés

     

     

    Après la rentrée des classes, la rentrée littéraire, voici la  rentrée immobilière avec les derniers chiffres des notaires publiés début septembre.

     

    Tout d’abord, les incertitudes liées à la sortie de la crise sanitaire n’empêchent pas le marché immobilier résidentiel  de se maintenir, bien au contraire…. Dans la continuité des mois précédents, la demande est restée soutenue et les volumes de ventes élevés au 2ème trimestre 2021. La crise sanitaire et le télétravail continuent de recentrer les ménages sur leur logement, à la recherche de davantage de qualité de vie et de sécurité, dans un contexte encore fluctuant. Les taux des crédits immobiliers, demeurent toujours très attractifs.

    L’activité immobilière reste donc dynamique et les prix orientés à la hausse mais on note de fortes différences entre Paris et le reste de l’Ile-de-France, ainsi qu’entre Paris et la province…

     

    Dans Paris, depuis un an, les prix ont fait une pause et oscillent dans une fourchette comprise entre 10 600 € et 10 800 €. Au 2ème trimestre 2021, le prix au m2 est de 10 650 €, à un niveau équivalent à celui qui était observé un an auparavant (-0,2%).

    Dans le détail, les prix ont atteint un sommet en novembre 2020 (10 860 € le m2) puis ont légèrement baissé pendant 6 mois. Depuis le mois de mai 2021 et au fil des mois, les prix sont désormais très légèrement orientés à la hausse, confirmant les atouts et la capacité d’attraction dont dispose malgré tout la capitale.

    On attend un prix au m2 de 10 770 € en octobre 2021, qui s’approcherait de nouveau (à 90€ près) du record de prix atteint en novembre 2020. Cependant, par rapport à octobre 2020, le prix dans la capitale reculerait de 0,8%.

     

     

    Quelle est la conjoncture immobilière en Ile de France ? 

     

    Au 2ème trimestre 2021, la hausse annuelle des prix de vente est modérée en Ile-de-France, autour de +2% pour les appartements et +5% pour les maisons, volume de ventes au 2e trimestre 2021

    Suite au très léger recul du premier trimestre, les volumes de ventes de logements anciens des 6 premiers mois 2021 ne retrouvent pas tout à fait le niveau du 1er semestre 2019 (-2%) mais se situent 13% au-dessus du 1er semestre 2020.

    Sur les 12 derniers mois, de juillet 2020 à juin 2021, les volumes de ventes (171 800 logements anciens) sont globalement stables (+1%) en Ile-de-France par rapport à la même période il y a 1 an. En revanche, ils progressent de + 17% sur l’ensemble de la France. Au fil des trimestres et suite à la crise sanitaire, les évolutions des attentes de la clientèle semblent donc se confirmer, avec un moindre intérêt pour l’Ile-de-France et un regain d’intérêt pour la maison, et notamment la vie en province.

    Au 2e trimestre 2021, les ventes de logements anciens ont progressé de +13% par rapport à la moyenne des 2 derniers  trimestres de ces 10 dernières années, sans grande différence entre les appartements et les maisons sur l’ensemble de la région. Si on rentre dans le détail, la poussée de la Grande Couronne, tant pour les appartements (+29% comparé aux 10 dernières années) que pour les maisons (+17%), contribue activement à cette progression. Cette dernière est plus modérée dans Paris (+6%) et pour les appartements en Petite Couronne (+9%). Le volume de ventes de maisons en Petite Couronne est stable (-1%).

    Mais ce marché est bridé par le manque de biens à vendre, et la hausse des prix témoigne du déséquilibre entre l’offre et la demande.

    En résumé, on peut parler de stagnation des prix dans Paris alors qu’en banlieue et en province, on note une tendance à la hausse,  même si un ralentissement s’est ponctuellement produit au 2ème trimestre 2021.

    Pour le reste de l’Ile-de-France, la situation est très différente avec une prolongation de la tendance haussière, même si la hausse des prix a été plus modérée au printemps.

    La maison, toujours très demandée, affiche toujours les hausses de prix les plus importantes de la région (+5,1% en un an) au 2ème trimestre 2021, en très léger ralentissement par rapport aux hausses annuelles précédentes (6,8% au 4e trimestre 2020 et 7,3% au 1er trimestre 2021). Mais dès l’automne, la hausse annuelle des prix pourrait de nouveau s’accentuer, et on attend une hausse de + 7% en octobre 2021.

    En un an, le prix des appartements a augmenté d’environ +4% en Petite comme en Grande Couronne au 2ème trimestre 2021. La hausse annuelle des prix serait encore plus marquée en Grande Couronne (+5,9%) pour le mois d’octobre versus + 3,3% en Petite Couronne.

     

    Quel est le bilan en province ?  

     La province a le vent en poupe depuis les différents confinements que nous avons connus. Les 4 autres communes les plus recherchées par les acheteurs sont : Nice, Lyon, Toulouse et Lille.

    Les 5 villes où les prix ont le plus flambé :

    Limoges, Valence et Cannes sont les grandes gagnantes de cette hausse des prix. Les prix ont grimpé respectivement de +17% pour les deux premières et de +12% pour Cannes. Des performances d’autant plus impressionnantes qu’elles ont été réalisées sur une période plus courte, à savoir les 6 premiers mois de l’année. Toutes tailles confondues, Limoges fait jeu égal avec les grandes villes comme Nice, Lyon, Toulouse et devance Lille,  Mais même si elle attire des Parisiens (14% des recherches d’achat) et des Bordelais (10%) en quête d’une demeure plus grande, Limoges reste privilégiée par les acheteurs locaux, qui représentent 54% des acquéreurs.

    La Bretagne attire de plus en plus d’acheteurs

    C’est à Brest que les prix ont le plus flambé ces 12 derniers mois, avec une hausse de plus de  8% !

    En 5 ans, les prix ont grimpé de plus de 38%, et c’est pas fini car la Bretagne a le vent en Poupe. Homelike Home a d’ailleurs ouvert son antenne en Bretagne, dans le Golfe du Morbihan, à Vannes plus précisément.

    Une autre ville bretonne fait partie des grandes gagnantes de la crise, selon le spécialiste de l’estimation immobilière. C’est Quimper, 3ème du classement, où les prix ont progressé de +6,8% en un an. Preuve que la Bretagne a le vent en poupe.

    Les ventes immobilières ont donc atteint un nouveau record en Bretagne: plus de 118.000 transactions ont été réalisées sur les 12 derniers mois tous types de biens confondus, selon les notaires bretons. Un chiffre en hausse de 7,5% par rapport à 2020. Pour acquérir une maison, il vous faudra tenir compte de l’augmentation des prix de + 12% en 1 an !  Idem pour les appartements où les tarifs se sont envolés, avec une augmentation de +11%.

     

    Trois autres villes qui ont la particularité d’être assez proches de Paris, en train, Angers, Orléans et Reims, affichent des hausses de prix entre +6% et +7%, dignes de celles de la capitale, à son apogée. Trois communes «télétravail» qui, malgré la flambée des prix, restent encore attractives pour les ménages qui souhaitent acheter une maison: entre 2300 et 2800 euros le m2, qui dit mieux !

     

    Vous êtes plutôt vie à la campagne, villes moyennes ou périphérie d’une métropole ? Pour les Français qui veulent déménager, le choix est grand. Il semble que les secondes aient de plus en plus la cote, aux dires des experts de l’immobilier. Chacun y va de son classement. Le meilleur moyen de mesurer le dynamisme d’un marché, c’est l’évolution des prix.

    Ils sont essentiellement liés à la fin de la situation d’exception, avec un questionnement particulier sur le niveau à venir des taux d’intérêt et la capacité d’accès au crédit des ménages. Parallèlement, les évolutions des attentes des acquéreurs en termes d’habitat et de localisation, en lien notamment avec le télétravail, posent question. Il est encore trop tôt pour savoir si le mouvement se prolongera, avec des conséquences durables et structurantes sur les marchés immobiliers.

    La crise sanitaire reste une contrainte quotidienne qui continue de faire peser de nombreuses incertitudes sur l’avenir. Mais à aujourd’hui, ses impacts sur la vie quotidienne se modérant, elle semble désormais être intégrée dans le contexte quotidien des acquéreurs.

    L’attractivité des taux d’intérêt et un accès au crédit encore aisé facilitent l’acquisition, même si les prix sont historiquement élevés. D’une manière générale, les besoins et la demande sont là et les notaires, particulièrement ceux établis en Grande Couronne, sont optimistes.

    Il faut espérer que ces éléments seront confirmés et que le marché restera fluide, apportant sa contribution à la reprise économique actuellement en cours.

     

    Bonne rentrée à tous, et confiez nous votre recherche immobilière en toute tranquillité aussi bien en Ile de France qu’en province.

     

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