Taux immobilier, tendance 2026 faut-il emprunter et si oui à quel taux ?

La France traverse une période politique agitée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin 2024, rythmée par des changements gouvernementaux, des tensions parlementaires sur le budget 2026 et plusieurs épisodes de volatilité sur les marchés. Pourtant, cette instabilité n’a pas déclenché de réaction brutale sur les taux immobiliers.
Si l’année 2025 a été celle de la stabilisation des taux des crédits immobiliers, l’année 2026 pourrait bien être celle de leur hausse. À quoi faut-il donc s’attendre pour les prochains mois ?
Une année 2025 sous le signe de la stabilisation
Après des baisses successives tout au long du premier trimestre 2025, les taux semblent désormais entamer un cycle de stabilisation entre 3 et 3,5 %. Le taux moyen des crédits immobiliers, toutes durées confondues, s’est établi à 3,08 % au deuxième trimestre 2025. Ce taux est en léger recul, puisqu’il s’élevait à 3,16 % au premier trimestre 2025.
Le taux moyen sur l’ensemble de l’année 2025 est à 3,11 % , et on pourrait bien finir l’année autour de 3,05 %. En revanche, pour 2026, rien ne dit que la situation sera aussi favorable pour les futurs acquéreurs immobiliers.
Pour ce mois de novembre 2025, les taux moyens constatés s’établissent autour de :
- 3,15% sur 15 ans
- 3,25 à 3,30% sur 20 ans
- 3,30 à 3,40% sur 25 ans
Cette stabilisation marque un tournant. Après plus d’un an d’augmentation régulière, les banques temporisent. L’objectif est clair : soutenir la reprise du marché immobilier sans fragiliser davantage le pouvoir d’achat des ménages.
À quoi s’attendre en 2026 ?
Nous devrions assister à un retour de la hausse des taux des crédits immobiliers en 2026.
Ainsi, le taux moyen pourrait donc remonter à 3,40 % fin 2026, contre 3,08 % au second semestre 2025.
À cette remontée des taux s’ajoute un contexte économique incertain, marqué par l’absence de dispositif de soutien au logement et le gel de certaines prestations sociales, en cas d’adoption du projet de loi de finances pour 2026, dans sa version actuelle. L’environnement macroéconomique va accompagner une remontée des taux des crédits immobiliers, c’est certain.
Alors que des incertitudes planent sur l’évolution du marché immobilier en 2026, pourquoi ne pas profiter du contexte actuel pour concrétiser votre projet d’achat. Contactez notre équipe de chasse immobilière.
Les taux d’emprunt sont actuellement très accessibles – légèrement supérieurs à 3 %, en moyenne – avec des taux sous la barre des 3 % pour les meilleurs profils. De plus, même si les taux restent finalement stables en 2026 (hypothèse peu probable), les prix immobiliers devraient poursuivre leur hausse.
Les prix ont augmenté environ de 1 % au cours du premier semestre 2025. À Paris et en région parisienne, les hausses atteignent même +1,4 % et +1,1 %. Et dans les zones rurales, les prix ont progressé de +4,2 % depuis février 2024.
Attendre 2026, c’est prendre le risque de voir votre pouvoir d’achat immobilier se réduire drastiquement car espérer une éventuelle baisse des taux ou des prix en 2026, est un pari risqué actuelle.
Les perspectives de crédit immobilier pour la fin 2025 se précisent et, contre toute attente, elles s’inscrivent sous le signe de la stabilité. Malgré un contexte politique tendu, une incertitude budgétaire persistante et des marchés obligataires encore nerveux, les taux semblent avoir trouvé un plateau. Les futurs emprunteurs peuvent pousser un léger soupir de soulagement : pas de remontée brutale à l’horizon et un accès au financement qui reste globalement ouvert, sous réserve d’un dossier sérieux.
Les variations observées restent minimes, de l’ordre de quelques centièmes de points, traduisant une volonté du secteur bancaire d’éviter de casser la dynamique fragile de reprise du marché immobilier.
Retour progressif de la négociation en 2026
Après avoir privilégié le statu quo pendant plusieurs mois, plusieurs établissements bancaires choisissent de réviser leurs taux de crédits immobiliers à la baisse. Ce mouvement marque le retour de la concurrence sur le secteur bancaire.
Les écarts demeurent significatifs en fonction du profil de l’emprunteur. Les ménages aux revenus stables et disposant d’une épargne constituée peuvent encore prétendre à des conditions légèrement plus favorables, avec des taux proches de 3,20% sur 25 ans pour les dossiers les plus solides. À l’inverse, les profils plus modestes demeurent autour de 3,50% sur cette même durée.
Malgré un contexte économique incertain et une instabilité politique persistante, les banques sont favorables à l’obtention de crédit. Le rendement de l’OAT, qui influence directement les taux accordés aux emprunteurs, se maintient autour de 3,4 %, offrant un cadre propice à une stratégie commerciale offensive.




