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    Un marché immobilier légèrement schizophrène

    Point-d-interrogation Ca fait un bail qu'on n'a pas commenté la presse immobilière, ou partagé nos impressions quotidiennes sur le marché….

    Pourquoi?

    Parce-qu'on est des paresseuses Parce-qu'après une année 2010 complètement folle (+20% sur les prix parisiens), que personne n'avait anticipée, les médias annoncent maintenant une chose et son contraire. et ce qu'on observe sur le marché est également un peu déstabilisant.

    Dans la dernière vague de dossiers immobiliers (qui date de mars), on lit des choses aussi variées que "2011, la fin de la hausse" (L'Express), "Les agences contraintes voilà encore quelques mois de départager les acquéreurs empressés, comptent aujourd'hui les visites sur les doigts d'une main" (Le Nouvel Obs), et "la hausse des prix devrait de poursuivre à Paris" (Le nouvel Obs encore, quelques lignes plus loin).

    En réalité -et c'est assez bien expliqué dans les différents dossiers, au-delà des titres qui se contredisent- le marché est à plusieurs vitesses. Les prix continuent (doucement) leur montée à Paris, et dans les grandes villes de province, boostés par la pénurie, mais ils ont amorcé une nette baisse dans la grande couronne parisienne et dans les petites villes de province.

    Dans Paris, c'est aussi un marché à plusieurs vitesses que nous voyons se dessiner.

    2010 a été marquée par une explosion de la demande, un raccourcissement incroyable des délais de vente, et des batailles rangées entre acquéreurs pour accéder à des produits tout juste corrects (on en parlait par exemple). Depuis début 2011, la demande a très nettement baissé. Avec l'augmentation des prix, un certain nombre d'acquéreurs constatent amèrement qu'ils ont perdu en 2010 la capacité d'acheter le nombre de m2 dont ils ont besoin (même quand il s'agit de m2 supplémentaires, dans le cas des secondo-accédants). Et l'augmentation des taux, depuis décembre 2010, n'arrange pas l'affaire.
    Sur les produits "moyens", cette baisse de la demande se ressent nettement: ils restent enfin un peu sur le marché, et ne se vendent plus forcément au prix.

    En revanche -et c'est là le côté schizophrène du marché- sur certains produits, la folie continue, voire dépasse le niveau de 2010: sur le haut de gamme par exemple (un programme de réhabilitation rue de Turenne a été entièrement vendu en quelques jours, pour des prix avoisinant les 18 000 euros/m2), sur les produits sans défaut, les petites surfaces (toujours prises d'assaut par les investisseurs, et vendues quasi-systématiquement à la première visite), et les apparts un peu plus standards, mais à des emplacements devenus "hypes" (quartier Montorgueil, alentours de la rue de Bretagne ou de la rue des Martyrs, ..).

    Et les prévisions?… Diverses, encore une fois!

    Les Echos ont publié plusieurs articles depuis début mai, sur les différentes théories.

    Dans les partisans du "ça va baisser", on trouve notamment le CAS (Centre d'Analyse Stratégique), organisme rattaché au Premier ministre, pour qui nous sommes indéniablement dans une bulle, liée à la rareté du foncier, et alimentée par les secondo-accédants, moins sensibles à la hausse des prix que les primo-accédants (puisque la valeur de leur bien "d'échange" augmente aussi) . Le Conseil Général de l'environnement et du développement durable, envisage un retour à des prix plus en corrélation avec les revenus des acheteurs: en scénario "rapide", une baisse des prix de 40% sur 5 à 8 ans, et en scénario "lent", un maintien des prix en monnaie courante pendant vingt ans.

    Dans les "c'est pas fini, ça va encore monter", il y a principalement l'INSEE (c'est pas rien!), pour qui le marché immobilier serait plus "réel" que dans d'autres pays (donc moins déconnecté des paramètres économiques qu'ailleurs), et qui refuse donc de parler de bulle. Et selon une étude de la chambre des notaires, datant de fin avril, la forte hausse des prix à Paris va se poursuivre, et le cap des 8000 euros/m2 en moyenne devrait être franchi en juin.

    Nous voilà bien avancés sur les perspectives du marché pour 2011, n'est-ce pas?!…..

     

    Quel est le profil de l’agent immobilier idéal?

    Voilà une annonce de recrutement passée par une agence parisienne, et trouvée dans les Echos ce mois-ci… Elle m'a faite sourire…

       Sfi
    L'agence se développe et recrute: des jeunes mais pas trop ("entre 30 et 50 ans"), des cadres supérieurs qui puissent manager le truc, mais aussi -il vient là, le sourire- "des femmes actives ayant mis leur carrière en suspens et qui souhaitent reprendre une activité professionnelle".

    Vous lisez quoi, vous?

    De mon côté, très grossièrement, je vois ça:

    On cherche des femmes qui ont fait des études, mais qui ont dû s'arrêter pour faire leurs enfants (carrière et famille, ça reste le mariage difficile….). Ces candidates idéales ont déjà eu leurs enfants, donc -Waa, génial, plus de congé mat'!- et accessoirement, elles ont un conjoint qui assure un confortable revenu (puisqu'elles ont déjà pu se permettre d'arrêter de travailler, hein, c'est dit dans l'annonce!)… car malgrè tout, l'immobilier, ça reste précaire!

    Et ravies qu'elles sont qu'on leur redonne une chance (pas facile de retrouver un poste avec un trou béant dans le CV!), on ne vous parle même pas de leur productivité….

    Suis-je offusquée? Non, je trouve ça plutôt…. honnête! Et assez futé.

    Et entre nous, sans aller si loin dans la caricature, l'équipe Homelike Home est constituée en majorité de femmes ayant ce type de profil….

    Mais à la différence de St Ferdinand, je doute que nous l'écrivions un jour dans une annonce!

     

    Après la mode, les boutiques de déco fleurissent dans le marais

    Après l'explosion de nouvelles boutiques de prêt à porter dans le haut marais (carreau du Temple…), c'est au tour de la décoration de prendre le relais.

    Farrow & Ball

    Merci avait déjà marqué le pas en ouvrant son concept store en 2009, situé 111 boulevard Beaumarchais, dans le 3ème arrondissement. Cette fois-ci c'est au tour de Farrow & Ball d'ouvrir sa boutique dans le marais, rue de Turenne. Un peu plus loin sur le trottoir d'en face, on retrouve la toute nouvelle boutique Kartell …alors à qui le tour…

     

    Kartelle Turenne

     

     

     

    Fenêtre sur cour ou fenêtre sur jardin

    Quel plaisir de visiter des appartements avec une vue…

    Cela n'arrive pas si souvent, alors rien que pour le bonheur des yeux, quelques images à découvrir avec une vue sur les Buttes Chaumont.

     Fenetre sur jardin

    Vue sur jardin
    Vue sur jardin suite

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