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    Vous souhaitez louer votre appartement en saisonnier : prudence !

     

    La période estivale va bientôt battre son plein, et vous envisagez de louer votre joli nid parisien à des touristes pour quelques jours ou semaines, afin de financer vos vacances ?

    Vous partez pour une mission de 6 mois à l’étranger, et pensez louer votre bien en saisonnier ?

    Vous souhaitez acheter un investissement locatif en saisonnier, qui vous semble plus rentable qu’une location long terme classique ?

     

     

    Voilà tout ce qu’il faut savoir sur les contraintes légales de la location saisonnière à Paris, avec les nouveautés 2017…..

    La bonne nouvelle, c’est que la location saisonnière est soumise à une réglementation spécifique plus souple que la location traditionnelle: pas d’encadrement des loyers, pas d’obligation de rédiger un bail avec les contraintes de la loi ALUR.

    L’autre bonne nouvelle est pour les propriétaires qui souhaitent louer leur résidence principale en saisonnier, ponctuellement : la loi ALUR les y autorise, jusqu’à 4 mois par an.

     

     

    En revanche, pour tous ceux qui souhaitent louer en saisonnier une résidence 2ndaire, les choses se compliquent….

    Depuis quelques années (ainsi que nous l’avons déjà évoqué ici et ici), la Mairie de Paris mène la chasse aux sorcières contre les loueurs saisonniers, inquiète de voir le marché locatif traditionnel s’appauvrir d’années en années (selon ses services, il s’agirait de 2 à 3000 biens concernés chaque année).

    Dans ce but, elle a réactivé une réglementation existante mais tombée jusque-là en désuétude : l’article L 631-7 du Code de la Construction et de l’ Habitation, selon lequel un bien loué en saisonnier (location de durée inférieure à 12 mois, ou inférieure à 9 mois pour les étudiants) doit avoir une affectation commerciale, et non d’habitation (la location saisonnière étant une activité commerciale).

    Pour louer son bien en saisonnier, le propriétaire doit demander une autorisation à la Mairie de Paris, laquelle autorisation est soumise au changement d’usage (d’habitation en commercial). Or la Mairie de Paris protège ses logements, et il est donc impossible d’obtenir un tel changement d’usage, sans transformer en échange une certaine surface de local commercial en habitation, dans le même arrondissement. Cette surface peut aller du simple au double de la surface de l’appartement concerné, selon les arrondissements : on parle de compensation renforcée quand c’est le double de la surface qui doit être fourni.

    Ci-dessous, apparaissent en rouge les secteurs de compensation renforcée dans Paris :

    Faute de local à fournir, il est possible d’acheter des m2 de « commercialité » à des bailleurs sociaux (la Mairie de Paris peut fournir des contacts de bailleurs qui en commercialisent, la côte des titres de commercialité étant actuellement de 1500 à 2000 €/m2).

    Seule une centaine d’appartements seraient aujourd’hui loués en saisonnier dans Paris en toute légalité, à comparer aux 20 000 qui le seraient dans l’illégalité…

     


    Un climat de « chasse aux sorcières » qui s’accentue au fil des mois, la Mairie de Paris poussant à la dénonciation

    Pour palier à cette situation, la Mairie de Paris, après une première phase de « contrôles suprises » dans les immeubles du centre de la Capitale, est passée à la vitesse supérieure : sur le site opendata.paris.fr, elle met à disposition des voisins « vigilants » (et énervés par les allers-et-venues d’américains traînant bruyamment et à des heures indues, de grosses valises dans la cage d’escalier fraîchement repeinte) la liste des logements effectivement enregistrés, avec géolocalisation.
    Avec une adresse mail dédiée, elle leur permet de dénoncer leurs voisins, afin de mieux cibler les contrôles (à quand les promesses de récompense?)

    D’après le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo, la Mairie souhaite « que cela provoque un espèce de choc de conscience de civisme, et que les gens se mettent en règle d’eux-mêmes, sans attendre d’être éventuellement signalés par un de leurs voisins ».

     


    La nouveauté 2017 : le « décret Airbnb »

    Le 30 avril 2017, a été publié au Journal Officiel l’un des derniers décrets de la loi Lemaire sur la République numérique.

    Appelé « décret Airbnb » par les journalistes, il permet maintenant à toutes les communes (et pas seulement les grandes villes) d’exiger des propriétaires l’enregistrement (via Internet ou en mairie) de leur bien au préalable, avant de les voir figurer sur Airbnb, Abritel et autres concurrents.
    Il s’agira d’obtenir immédiatement un numéro d’enregistrement en fournissant des données personnelles, ainsi que les caractéristiques du logement (son statut de résidence principale ou non, le nombre de pièces et de lits).

    L’objectif affiché est de faciliter les contrôles, et notamment ceux de la durée limite de 120 jours accordée pour la location de la résidence principale…..

    Le syndicat hôtelier Umih et le Groupement national des chaînes hôtelières (GNC) qui lui est associé se sont félicité de la publication du décret. «  La France se dote enfin d’outils pour permettre contrôle et transparence des locations meublées », ont-ils applaudi, appelant les municipalités à se saisir au plus vite de cette possibilité.

     

    L’étau se resserre donc autour des loueurs de biens en saisonnier…. prudence donc si vous souhaitez vous lancer sur ce créneau !

     

     

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    Un peu de verdure dans un monde de béton… Aménagez votre balcon !

     

    Habiter à Paris, c’est souvent dire adieu à un coin extérieur et encore davantage à un jardin. Les plus chanceux ont parfois droit à un balcon, dans le meilleur des cas une terrasse : le grand luxe ! Chez Homelike Home, on sait bien que dès que l’on a un petit extérieur, cela se paye cher même très cher quelquefois, et c’est en plus difficile à trouver, surtout quand on est plein soleil, sans vis-à-vis au calme…Mais sachez qu’avec un peu d’imagination tout est possible, place aux idées ingénieuses pour transformer votre extérieur en petit coin de paradis même tout petit !

    Manger dehors : un must quand arrivent les beaux jours

    Qui n’a pas rêvé de prendre l’apéro ou le repas au soleil ? De nombreux aménagements sont possibles sur de petits extérieurs : table dépliable, bar le long de la rambarde, tabouret en hauteur…

     

    On se pose où ?

    Les petits extérieurs, on y va souvent pour se détendre (voir même « faire une petite sieste » pour certains…) Chaise, transat, pouf, banquette et même hamac… Vous avez le choix. Nous on craque pour les palettes que vous pouvez facilement fabriquer vous-même : économique, simple et tellement tendance !

     

     

    Choisir son sol

    Un nouveau revêtement de sol peut donner un tout autre aspect à votre balcon. Souvent simple à poser, clipser ou à dérouler, vous pourrez l’installer vous-même : decking en  bois, dalles, herbe, carrelage, pierre, plancher… Il y en a pour tous les goûts.

    Se sentir en pleine nature c’est possible !

    Ombre ou soleil, aménager un coin de verdure demande réflexion !  En effet il est important de réfléchir aux plantes que vous souhaitez installer selon l’exposition de votre balcon. Avec un balcon au nord optez pour des plantes résistantes à l’ombre et l’humidité qui ont peu besoin de soleil (hortensias grimpants, fougères) . Au contraire si vous êtes au sud, optez pour des plantations qui apprécient le soleil (végétaux méditerranéens, lavande, jasmin, rosiers, lilas…)

    Si vous souhaitez de la verdure toute l’année, choisissez des feuillages résistants au froid. En tant que parisiens vous savez que les hivers sont parfois rudes ! Jouez avec les périodes de floraison, les couleurs et les différentes tailles et types de plantes afin de créer une harmonie végétale qui évolue au fil de l’année.

     

    Le détail qui change tout

    Parfois une simple guirlande de lumière ou des lampions peuvent créer une ambiance romantique. Voici quelques idées à piquer pour chez soi afin d’illuminer vos plus belles soirées…

     

     

    Avant de vous lancer, réfléchissez bien à l’atmosphère que vous voulez donner à votre balcon : zen, moderne, fleuri, minérale, et souvent en adéquation avec votre déco intérieure. Ne négligez pas l’entretien : choisissez des matières faciles à nettoyer, qui résistent dans le temps et qui sont adaptées à l’exposition, au vent, à la pluie très fréquente à Paris  mais aussi à la lumière du soleil !

    L’été arrive, il n’y  a plus qu’à s’y mettre…

     

    Photos : Pinterest 

     

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    Un petit-déjeuner avec les agences immobilières à la Fabrique générale !

    Depuis plusieurs années nous avons pris l’habitude de nous retrouver chaque mois autour d’un petit-déjeuner dans un lieu atypique dans Paris. Appréciant partager un moment de détente entre collègues, nous avons cette fois-ci décidé de convier les agences immobilières avec qui nous travaillons souvent, ainsi que celles avec qui nous n’avions pas encore eu l’occasion de collaborer.
    Le petit-déjeuner s’est déroulé à la Fabrique Générale, un lifestore atypique et convivial situé dans le 17ème arrondissement de Paris.
    Cet ancien atelier, déniché par Christophe Benoist-Lucy, architecte naval (on peut dire qu’il s’est fait plaisir dans la réhabilitation de cet ancien studio d’enregistrement !!!) et sa femme, la délicieuse Cerise Bentz, créatrice de la Cerise sur le chapeau, regroupe dans un même lieu, les plus belles motos chinées et restaurées par Christophe et les plus beaux chapeaux de Paris créés et réalisés par Cerise…
    Le succès de l’événement a dépassé nos attentes : nous étions ravies de partager ce bon moment avec les agences venues pour l’occasion, mais aussi les partenaires avec qui nous travaillons au quotidien, avocat spécialisé en immobilier, courtier en prêt, notaire…. 
    Depuis plus de 14 ans, Homelike Home travaille main dans la main avec les agences et nous sommes très fières des liens que nous avons créés avec elles ! 
    Petit retour sur l’événement… en photos !

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    A bientôt pour le petit-déjeuner est !

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    L’activité immobilière parisienne : des prix records sur un marché toujours actif

     

    Les chiffres immobiliers du premier trimestre 2017 montrent un marché dynamique qui semble toujours en pleine croissance. Les prévisions du second trimestre tendent à dire que la capitale va être marquée par un record historique : un prix au m² jamais atteint. Voici les chiffres des notaires, ils sont tout frais !

    Le volume de vente s’accélère

    La France connaît actuellement une hausse conséquente des volumes de ventes de biens dans l’ancien. A Paris, le 1er trimestre s’inscrit 70% au-dessus du 1er trimestre 2016 ayant été très mauvais et 13% au-dessus d’un 1er trimestre moyen, sur la période de forte activité (1999-2007).  Avec plus de 10 000 logements vendus, c’est le meilleur 1er trimestre depuis 1991.  En Ile-de-France, le nombre de vente a augmenté de 38% si l’on compare le 1er trimestre 2017 à celui de 2016.

    Le premier trimestre 2017 est donc marqué par une progression des ventes qui se maintient avec 10 440 logements anciens vendus : les élections présidentielles n’ont eu que très peu d’effet sur le marché de l’immobilier. Seule l’orientation à la hausse des taux d’intérêts a pu inquiéter les acheteurs et les inciter à concrétiser rapidement leurs acquisitions.

     

    Qui dit hausse du volume de ventes dit souvent hausse des prix !

    Et c’est effectivement Paris qui détient le record : sa hausse de prix fulgurante tire la globalité du marché à la hausse.  Sur les ventes de Janvier à Mars, le prix des appartements anciens s’élève à 8 450€/m², c’est-à-dire une hausse annuelle de 5,5%.

    Après être monté à 8 460€ en Juin 2012, le prix du m² était redescendu à 7880€ en Mai 2015 : moins de 2 ans après, le prix du m² remonte en flèche.  D’après les indicateurs avancés (basés sur les avant-contrats des notaires), Juillet 2017 annonce un prix record de 8 800€/m² avec une hausse annuelle qui serait de 7%.

    Le prix du m² selon les arrondissements

    Au cours du premier trimestre 2017, le prix moyen au m² des appartements anciens, varie entre 6360€/m² dans le quartier de la Chapelle (18ème) et 14 850€/m² à Saint-Germain-des-Près (6ème).
    (on rappelle qu’il s’agit de prix de vente net vendeur, hors frais d’agence éventuels)

    La capitale compte actuellement 4 arrondissements au-dessus des 11 000€/m² : le 6ème, 7ème, ainsi que le 1er et le 4ème venus s’ajouter au groupe cette année. La hausse des prix est généralisée dans Paris (parfois jusqu’à plus de 10%) à l’exception du 7ème arrondissement.

     

     

     

    Malgré ces prix fulgurants le nombre d’acquéreurs ne cesse de croître, il y a une pression accrue de la demande et la sélectivité du marché a diminué. Les acquéreurs sont contraints de se décider rapidement et les négociations sont largement réduites. Avec l’effet du Brexit les 5 pièces sont d’autant plus convoités par les français qui reviennent habiter dans la capitale. Etant déjà des biens rares à Paris, l’acquisition d’un grand appartement s’annonce plus compliquée encore.

    Selon les notaires, les perspectives d’activité du marché parisien s’annoncent dynamiques durant les prochains mois. Le coup de frein envisageable serait une hausse des taux d’intérêts : bien que les prix de l’immobilier flambent, le pouvoir d’achat des ménages ne suit pas. La solvabilité des acquéreurs est uniquement dûe au maintien des taux d’intérêts à des planchers bas, ainsi qu’à à des facilités d’accès au crédit.

     

    En tout cas, nous ne devrions pas manquer de travail pour vous dénicher la perle rare !

    Si vous souhaitez visionner une vidéo sur les chiffres immobiliers, c’est par ici.

     

    L’avis des chasseuses d’appart Homelike Home….

    Bien que nous ne remettions pas en cause les chiffres et les prévisions notaires, évidemment, nous constatons qu’ils ont (et c’est logique) quelques semaines de retard.

    Car après une frénésie d’achat rarement atteinte, que nous avons observée entre septembre 2016 et avril 2017 (couplée à une pénurie énorme de biens), nous constatons depuis les élections un léger coup de frein sur la demande, ce que nous confirment les agences qui ont nettement moins d’appels pour leurs annonces.

    Est-ce que les acquéreurs sont fatigués de devoir se battre pour acheter à prix d’or? Moins pressés d’acheter puisque les taux ne sont finalement pas près de remonter ? (une légère baisse est même annoncée….) Effrayés par le niveau des prix, qui érode vraiment trop leur pouvoir d’achat? Les semaines qui viennent nous le diront, et nous viendrons en reparler par ici !

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    La Fondation Louis Vuitton : un lieu d’exposition hors norme 

    A l’occasion de la fameuse nuit des musées, nous nous sommes rendus à la FLV : 1 heure d’attente pour enfin entrer dans la galerie… Vous pensez bien qu’on a eu le temps d’observer l’architecture du bâtiment et la fontaine illuminée qui, il faut le dire, vaut le coup d’œil à la tombée de la nuit !

    Réalisé par l’architecte Frank Gehry (ne manquez pas ses 10 plus belles réalisation ici), cet espace emblématique ouvert au public depuis 2014, est un lieu d’exception consacré à l’art contemporain et la culture du XXe et XXIe siècle.

    Avec une programmation proposant 2 temps forts par an, la fondation est aussi constituée d’un auditorium dédié à la danse et la musique, du restaurant « Le Frank » et d’une librairie.

     

    ART/ AFRIQUE : Le nouvel atelier à ne pas manquer

    L’exposition actuelle autour de l’art/ Afrique se divise en deux parties :

    • « Les Initiés » : Une sélection d’œuvres d’artistes venant d’Afrique subsaharienne. Sélectionnées par Jean Pigozzi et son conseiller André Magnin en 1989,  l’ensemble de ces œuvres veut rendre compte de la liberté et de l’originalité des démarches de ces artistes, jusque alors inconnus sur la scène internationale.

     

    • En deuxième partie l’exposition collective « Etre là » se consacre à l’Afrique du sud. Figure de référence au niveau artistique ou génération d’artistes nés dans les années 70 à 80, cette exposition met en lumière des artistes qui s’impliquent dans la situation économique et sociale et revisitent l’histoire de leurs pays. ETRE LA : ils en ont conscience et ont la conviction de pouvoir intervenir et jouer un rôle impactant grâce à leurs œuvres.

     

    Au dernier niveau de la fondation sont présentées des œuvres d’artistes africains ainsi que d’autres artistes au regard tourné vers ce continent.

     

    Alors cette expo, ça vaut le coup ?

    Nous, on a adoré !  La visite dans l’obscurité met d’autant plus en avant les œuvres et l’architecture du lieu sublimés par les éclairages. La structure de l’exposition, d’intérieur comme d’extérieur est un lieu à part sur le territoire parisien : n’oubliez pas de flâner sur les terrasses qui surplombent l’édifice.

    Au niveau de la composition de l’exposition, les œuvres sont variées tout en étant regroupées autour du même thème de l’Afrique : photos, vidéos, peintures, sculptures… Il y en a pour tous les goûts de 7 à 77 ans !

     

     

    Infos pratiques FLV

    Exposition « Art/ Afrique le nouvel atelier » du 26 Avril au 28 Août.

    Adresse :  8 Avenue du Mahatma Gandhi – Bois de Boulogne – 75 116 – Paris

    Notre bon plan : on vous conseille la visite de nuit tous les premiers vendredis du mois, ouverture jusqu’à 23h !

     

    Crédit Photo : Maxime Werly 

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    L’effet du Brexit sur l’immobilier

    L’année 2016 a été marquée par une hausse de 254% du nombre de demande de nationalité française par les britanniques. Bien que depuis les attentats les américains aient largement réduit leurs investissements dans la capitale, le Brexit a eu l’effet inverse sur les français expatriés au Royaume-Uni et principalement à Londres.

    A la recherche d’une résidence principale, d’un pied-à-terre ou d’un investissement, les raisons varient. On note cependant une cible fortunée qui investit principalement dans des biens haut de gamme.

     

    La France : un marché intéressant pour les investisseurs

    Au niveau immobilier, le marché français (et plus particulièrement parisien) rivalise avec ses confrères de l’union européenne. Ses caractéristiques en font un marché attrayant pour les investisseurs français et étrangers, qu’ils soient investisseurs institutionnels, sociétés cotées, fonds d’investissement fermés et ouverts…

    Reconnu comme une valeur refuge avec peu de risques, l’investissement dans l’immobilier francilien est prisé par les investisseurs. La France occupe actuellement la première place des investissements en Europe.

    Certaines entreprises anglo-saxonnes sont ainsi susceptibles de quitter le territoire et de venir se relocaliser en Europe occidentale. L’Ile-de-France semble être un point de chute attrayant pour les entreprises, mais ses contraintes fiscales et sociales représentent tout de même un frein si nous la comparons à d’autres villes européennes. Il est nécessaire de mettre rapidement en place des solutions concrètes afin d’attirer les investisseurs étrangers : accompagnement au transfert d’entreprise, aménagements fiscaux… L’enjeu économique est primordial.

     

    Le Brexit pèse sur l’attractivité immobilière parisienne

    On sait déjà combien toute crise peut avoir un impact sur le marché du logement, et déséquilibrer ainsi la délicate équation du marché. Les effets du Brexit rendent les expatriés et résidents méfiants vis-à-vis des conséquences à venir, et portent préjudice au marché britannique et surtout Londonien.

    Le cabinet d’avocats d’affaires Baker & McKenzie a réalisé une enquête sur 250 cadres ressortissants européens localisés à Londres, dont les entreprises font partie du principal indice boursier britannique. Parmi les interrogés, 56 % d’entre eux ont affirmé être prêts à quitter le Royaume-Uni d’ici moins d’un an, dont 43 % du secteur financier.

    Tous les expatriés ne sont pas décidés à revenir en France, mais sont inquiets du devenir de la situation économique au Royaume-Uni. Beaucoup cherchent à investir et achètent donc des pieds-à-terre, au « cas où ». 2016 a enregistré une hausse de 10% des demandes de pieds-à-terre, un chiffre toujours en hausse.

     

    Macron élu : un fait positif pour le Royaume-Uni ?

    Le Brexit oui, mais pas que. L’élection d’Emmanuel Macron a rassuré les acquéreurs étrangers qui craignaient l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. La promesse du nouveau président d’exclure de l’assiette de l’ISF les patrimoines financiers, couplée à une large majorité législative, est un avantage considérable qui pousse les riches britanniques à rejoindre la capitale.  En parallèle, la dépréciation considérable de la livre sterling a lourdement sanctionné le pouvoir d’achat des travailleurs, qui cherchent à investir leur argent dans une monnaie forte : l’Euro.

     

    Un marché de niche qui explose

    A la recherche de biens hauts de gamme, les britanniques investissent les beaux quartiers et banlieues huppées de la capitale. Parmi ces acquéreurs, on note de nombreux retraités nantis, et businessmen.

    L’année 2016 a été marquée par une hausse des transactions sur les biens haut de gamme : le volume de ventes de biens d’un montant supérieur à 2 millions d’€ a bondi de 31% en 2016, soit plus d’un milliard d’euros de vente réalisé par 14 agences parisiennes.

    Représentant 1% des ventes, ce marché de niche a été très bénéfique aux agences commercialisant des biens de luxe. En 2016, le prix du m² de plus de 15 000€ a progressé de 9%. Les britanniques représentent aujourd’hui 10% des acheteurs étrangers. Ils occupent la deuxième place derrière les italiens qui représentent 17% des acheteurs.

     

    Cet afflux d’acquéreurs britanniques a donc un impact direct sur l’augmentation des prix de l’immobilier à Paris et donc sur la baisse du pouvoir d’achat immobilier de la population locale. En plein boum, le secteur de l’immobilier de luxe à Paris est le premier touché par l’effet du Brexit, avec des prix qui pourraient être touchés par une hausse de 10 à 20% dans les mois à venir.

    Charlotte notre nouvelle recrue, tout juste rentrée de Londres témoigne :

    « Le 23 Juin 2016, les expatriés français, dont je faisais partie, ont subi une véritable onde de choc, surtout à Londres. Avec cette sortie annoncée de l’union européenne, il y a deux écoles : ceux qui préfèrent anticiper et rentrer et ceux qui attendent de savoir quels seront les nouveaux accords commerciaux négociés entre l’Angleterre et l’Union Européenne. Dans tous les cas, l’avenir des ressortissants européens est incertain sur le sol anglais, il faudra attendre le 29 mars 2019, fin des deux années de négociations après l’enclenchement de l’article 50. D’ici-là, il faut s’attendre à une vague de retours de français expatriés mais aussi de britanniques pro-union européenne. Wait and see….»

     

    On attend donc de voir ce que va donner la négociation entre Londres et Bruxelles : affaire à suivre !

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