Aurélie Caperan a toujours sur quoi faire de ses 10 doigts.
Avant d’être chasseur immobilier chez Homelike Home, Aurélie était décoratrice pour devenir également une artiste plasticienne. Elle a quitté Paris pour se mettre au vert, a découvert la Normandie et plus précisément Saint-Nicolas de Sommaire.
Le travail d’Aurélie est la quête d’une tension poétique à travers une longue exploration de la fragilité.
Aurélie exprime très tôt dans son enfance l’envie de devenir artiste, de créer un monde à elle. Son oeuvre est d’une écriture artistique trompeusement simple et innocente, au vocabulaire riche de métaphores, qu’elle explore dans des figures volontairement ordinaires comme, une maison, une chapelle, une enveloppe, une échelle ou même une simple boîte…Depuis quelques mois, elle explore la nature lors de promenades dans sa Normandie d’adoption, explore les jardins, son jardin. A bien regarder ses dessins, ses peintures, on devine l’existence d’un principe narratif, d’un temps suspendu, qui nous fait penser au processus de la psychanalyse : l’artiste nous conte des sensations, des secrets indicibles, des jardins intérieurs. Elle va d’un geste, du mutisme au bruissement, du murmure à l’hourvari. Dessins, peintures, gravures, collages, broderies, sculptures, photographies, vidéos, comme autant de signes, d’architectures picturales, de rêveries et de flâneries pour traduire et partager des émotions intimes : l’importance d’être en lien, la fragilité des sentiments, les conflits intérieurs, l’opposition au monde extérieur, le(s) silence(s), le temps qui passe.
» Je travaille essentiellement sous forme de séries. Elle utilise plusieurs techniques dont le dessin, la peinture, la gravure et la technique de l’inversé sous verre… Il lui arrive parfois de mélanger ces pratiques sur des supports divers : papier, toile, bois, verre … d’utiliser du béton sur du verre, des encres sur du bois. Son travail très intuitif et spontané se retrouve de plus en plus souvent dans le dépouillement de ces outils : un petit bout de bois, de la ficelle et quelques bouts de laine plongés directement dans le pot de couleurs suffisent souvent à son expression. « De toutes les métaphores que j’explore dans mon travail sur la fragilité, c’est la dernière – le jardin (la nature) – qui me donne la plus grande satisfaction.
Elle me semble traduire à merveille mes sensations : c’est à dire à la fois, mes angoisses, mon intimité, mais aussi mes plus grands espoirs, et mes joies les plus folles. « Je peins la nature comme elle m’apparaît : désordonnée, complexe, fragile, imparfaite et sublime ! »