Une envie d’espaces verts, de m2 supplémentaires, encore plus marquée depuis cet été 2022
C’est très clair, on peut vraiment dire qu’en cette rentrée du mois de septembre, l’immobilier est à 2 vitesses. Les demandes marquent le pas dans les grandes villes telles que Bordeaux, Lyon, Paris, excepté Marseille, alors que l’immobilier a toujours le vent en poupe aussi bien à la campagne qu’en bord de mer.
Le confinement de 2020 a donné des envies d’évasion à de nombreux Français. Qu’il s’agisse d’une résidence secondaire ou principale, ou semi-principale, la maison de campagne est revenue en force depuis le début de l’épidémie de Covid-19. Ainsi, de plus en plus de français veulent s’éloigner des grandes villes et se ressourcer près de la nature. Sauf qu’un tel investissement n’est pas à la portée de tous les porte-monnaie.
Avec l’inflation galopante, le marché de l’immobilier connaît des variations selon les départements.
Et si depuis cet été, le bonheur était dans le pré ?
Le paysage immobilier change et c’est la même chose pour les locations de vacances. Les Français sont de plus en plus attirés par les locations à la campagne ou à la montagne. La maison de campagne est, semble-t-il, la nouvelle appétence des Français.
C’est ce que semble croire une partie des Français, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux à opter pour une location en zone rurale en période estivale. Évidemment, si les Français ont plus tendance à réserver en zone rurale, c’est tout d’abord parce qu’il y a davantage d’offres cette année.
En période de crise, le budget alloué à la location de vacances est regardé à la loupe. Il faut savoir qu’une maison à la campagne est en moyenne 10 % moins chère qu’à la mer…
Cette envie de vert s’explique aussi par la crise de la Covid-19, qui a changé les habitudes touristiques des Français.
En pleine crise sanitaire, ils cherchaient des maisons un peu isolées pour limiter les risques. Après avoir goûté au calme et être resté à l’abri de la foule, les Français cherchent des lieux moins effervescents et plus reposants. La campagne n’est plus du tout considérée comme une destination ringarde, mais de qualité, d’où l’engouement pour Le Perche, La Normandie aux alentours de Paris, mais aussi le Jura et la Saône-et-Loire autour de Lyon…ça tombe bien, car chez Homelike Home, on a ouvert un maximum d’agences de chasse immobilière en Bretagne, dans Le Perche et en Normandie bien entendu.
Louer à la campagne, c’est aussi parfois bénéficier d’une location de meilleure qualité que sur le littoral. Les maisons à la campagne proposent souvent une capacité supérieure (7,2 personnes contre 6,6 à la mer). Raison pour laquelle elles sont plébiscitées pour les regroupements en famille ou entre amis. De plus, avec l’été que nous avons connu, les gens cherchaient à fuir la chaleur du bord de mer. Alors une maison à la campagne oui, mais pas n’importe laquelle car place au confort, avec notamment la présence d’une piscine.
La France affiche un chiffre record : plus de 2.5 millions de bassins privés, avec 1.3 million de piscines enterrées et le reste est hors sol. La France a le plus important parc de piscines d’Europe et le 2ème au niveau mondial derrière les États-Unis. Avec plus de trois millions de piscines dans le pays, ce qui a été longtemps un signe extérieur de richesse ne l’est plus : le marché s’est clairement démocratisé, et va l’être encore plus avec les canicules de plus en plus fréquentes.
Opter pour la campagne, c’est se donner la chance de trouver plus facilement une maison avec piscine. « C’est l’équipement le plus recherché, avant le wifi et le parking »
Les vacanciers veulent plus d’espace, pouvoir se faire un barbecue entre amis, en famille et bronzer dans le jardin autour de la piscine. De plus l’offre est attractive, car qui dit location à la campagne ne signifie pas obligatoirement maison classique, mais bien au contraire la possibilité de louer des maisons hors du commun : un moulin, un château, une ferme…Les Français aiment la pierre et encore davantage la vieille pierre !
Changement de vie, envie de déménager suite à la canicule de cet été :
Des changements de métiers massifs sont intervenus ces deux dernières années en réaction à la crise de la Covid.
Les conditions de distanciation sociale se sont révélées comme des opportunités de réflexion sur un nouveau projet professionnel. Comment travailler ailleurs, comment travailler autrement, comment travailler en étant plus en phase avec ses aspirations et ses valeurs, quitte à diminuer son salaire ?
La maison est de plus en plus privilégiée avec la mise en place du télétravail. La présence d’un jardin, d’une terrasse et surtout d’un peu de verdure et de calme, depuis les nombreux confinements que nous avons connus depuis mars 2020, semble être une tendance qui perdure en 2022.
Une forte disparité de la hausse des prix dans l’ancien selon les régions :
Exercer son métier à distance, c’est-à-dire vivre à la campagne et continuer à travailler dans les grandes villes, reste encore la solution la moins risquée pour les citadins qui voudront conserver leur clientèle en étant joignables et opérationnels, grâce au numérique et au TGV !
Beaucoup de Français ont été bouleversés par ces événements climatiques extrêmes, entraînant des prises de conscience écologique ou un sentiment d’éco-anxiété. Pour tous néanmoins, l’été 2022 restera dans leur mémoire comme celui d’une prise de conscience écologique.
Les maisons tirent le marché du logement de luxe. Leur prix a gagné + 14 % depuis janvier 2021. De Biarritz à Deauville en passant par Chamonix, leur succès a été tel que les stocks se sont réduits et que les biens à vendre se font rares.
La dégradation de la conjoncture économique n’affecte pas le segment de l’immobilier haut de gamme en France. En tout cas pour l’instant. Même s’il y a aujourd’hui de nombreuses inconnues, comme l’issue de cette guerre en Ukraine, l’inflation, la hausse des taux ou encore la volatilité de la bourse, il ne faut pas oublier que par temps difficiles, l’immobilier de prestige est toujours une valeur refuge pour les investisseurs. Par conséquent, il est fort probable que les prix plafonnent et peut-être même baissent dans un avenir proche, mais que l’activité résiste, notamment en province, et dans nos chères campagnes.