
Immobilier : les aspirations immobilières des Français restent fortes malgré la crise
Malgré les incertitudes économiques, les aspirations immobilières des Français restent fortes. Les acteurs du secteur et les pouvoirs publics devront trouver des solutions innovantes pour répondre à ces aspirations tout en tenant compte des réalités économiques actuelles, et notamment de la problématique de la loi de finance et du budget 2025 qui doit être voté.
Un marché immobilier encore paralysé
Face aux incertitudes géo-politiques mais aussi à la problématique du gouvernement pour relancer ce secteur d’activité, le marché immobilier semble paralysé. Un tiers des Français jugent qu’il est opportun d’acheter, alors que 50% pensent le contraire. Les chiffres des notaires confirment cette tendance, puisqu’ils observent une baisse de -15% du volume des transactions immobilières depuis 2023, avec des chiffres de transaction qui n’ont jamais été aussi faibles : 792 000 transactions. Cela constitue une sacrée chute (-38 %) par rapport au record à 1,204 million de transactions immobilières obtenu en 2021.
Pourtant, les aspirations restent fortes, avec des priorités claires : déménager, devenir propriétaire, et vivre en maison individuelle. Mais le nœud du problème réside dans le prix des biens, frein majeur pour de nombreux aspirants.
L’accession à la propriété : un rêve toujours d’actualité
Plus d’un tiers des Français souhaitent déménager dans les prochains mois. Cette tendance est particulièrement marquée chez les habitants des grandes villes, soulignant un désir de changement de cadre de vie. Une étude de l’IFOP révèle que 42% des habitants des villes de plus de 100 000 habitants envisagent de déménager dans les deux prochaines années.
La nature des recherches pour ce qui concerne l’achat a légèrement évolué : les résidences principales sont moins plébiscitées au profit de l’investissement locatif et de la résidence secondaire. Le resserrement du crédit a tendance à évincer les primo-accédants.
Qui n’a pas rêvé de sa maison individuelle ? L’aspiration à la propriété demeure une constante forte. Selon Yannick Borde, président de Procivis, “60% des non-propriétaires souhaiteraient le devenir”. En outre, ce chiffre est particulièrement élevé chez les jeunes, avec 80% des moins de 35 ans qui en font un objectif important, voire prioritaire. De plus, le ministère du Logement confirme cette tendance, avec un taux de propriétaires en France qui s’élève à 58% en 2024, un chiffre stable depuis plusieurs années.
La maison individuelle : un idéal de vie
L’enquête logement Procivis 2024 confirme que la maison individuelle reste le type d’habitat préféré des Français. En effet, trois quarts d’entre eux la considèrent comme leur logement idéal, un chiffre stable depuis 2020. Cette préférence persiste malgré l’augmentation de la taxe foncière et les problématiques liées aux nouvelles politiques d’aménagement du territoire. Selon l’Observatoire de l’Habitat, les maisons individuelles représentent encore 56% des logements construits en 2023.
Un poids budgétaire croissant
4 Français sur 5 trouvent que la part de leur budget consacrée au logement est trop importante.Ce sentiment s’est accentué depuis 2020. Désormais, cela touche plus particulièrement les jeunes, les femmes (surtout les foyers monoparentaux), et les habitants des grandes villes. D’ailleurs les dépenses liées au logement représentent en moyenne 22,4% du budget des ménages en 2024, contre 20,1% en 2020, alors que les prix ont tendance à baisser !
Lors d’un projet de déménagement, le prix s’impose comme le critère primordial. 55% des futurs acquéreurs le considèrent comme tout à fait prioritaire, devançant d’autres facteurs comme la localisation ou la qualité du logement. D’après Seloger, 68% des recherches immobilières en ligne sont filtrées d’abord par le prix.
L’accès au financement reste le principal obstacle
En 2024, la difficulté d’accès au financement constitue le frein majeur pour de nombreux aspirants à la propriété. Le resserrement des conditions de crédit tend à évincer une partie des accédants potentiels, notamment les primo-accédants. La Banque de France indique une baisse de -21% du nombre de crédits immobiliers accordés aux particuliers sur les douze derniers mois et encore moins en 2023, où la baisse des crédit immobiliers frôlait les -50%.
L’investissement immobilier à toujours été perçu comme une sécurité de financement stable sur le long terme. Pourtant, face à la crise immobilière de 2023, de nombreux investisseurs se demandent s’il est toujours judicieux d’investir dans ce secteur. Malgré les incertitudes économiques, investir dans un projet immobilier vous offre toujours de nombreux avantages et reste pérenne dans le temps. Alors faites appel à un chasseur immobilier afin d’acheter au meilleur prix, au bon endroit et surtout avec la garantie de pouvoir revendre facilement, même en cas de crise économique.