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    Le changement climatique aura-t-il un impact sur l’immobilier ?

    Changement climatique et bâti, quels sont les changements à envisager dans les années à venir ?

    Augmentation des températures moyennes en France, montée du niveau de la mer, épisodes récurrents de sécheresse, mouvement de terrain argileux… ces aléas climatiques menacent de plus en plus nos bâtiments. Les effets du changement climatique en France sont déjà indiscutables. Mais pas que en France, rappelez-vous ce qui s’est passé à Valence, en Espagne il y a quelques semaines.

    Les villes sont en premières lignes du réchauffement climatique

    L’augmentation du nombre de jours de canicule, l’allongement et l’augmentation de l’intensité des vagues de chaleur… Tous ces phénomènes augmentent l’inconfort thermique au sein du logement et nos bâtiments, particulièrement en ville, ne sont pas adaptés à la chaleurCette hausse des températures modifie le système thermique des bâtiments.

    Météo France prévoit deux fois plus de jours de vagues de chaleur d’ici 2050 ! Les villes seront particulièrement touchées, car elles forment des îlots de chaleur qui amplifient les phénomènes de vague de chaleur et rendent difficiles les retombées des températures (du fait du manque de verdure, de la profusion des espaces bétonnés…). À Paris, on pourrait avoir en 2050 trois fois plus de nuits caniculaires, soit en moyenne plus de 20 nuits par an. À Marseille, le constat est encore pire car on pourrait connaître 6 fois plus de jours extrêmement chauds, que ce que l’on connait actuellement.

    Les inondations à répétition abîment le bâti

    Autre aléa climatique qui peut nuire aux bâtiments, les pluies qui sont de plus en plus violentes. Jusque-là cantonné dans le sud de la France, ce phénomène gagne tout le territoire. Aujourd’hui, 17 millions de Français sont exposés aux risques naturels d’inondation que ce soit par débordement de cours d’eau, remontée de nappes, submersion marine et ruissellement. Ces inondations endommagent les bâtiments, en détériorant les isolants, les enduits et les revêtements. Une seule solution : éviter de construire en zone inondable.

    En France, le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables et les populations résidant dans ces zones.

    Le retrait-gonflement des sols argileux fragilise les fondations des maisons

    La sécheresse plus intense et profonde des sols, sur des périodes prolongées, peut mettre à mal les fondations des maisons individuelles. Les sols, lorsqu’ils sont argileux, se rétractent en période sèche et gonflent en période humide, ce qui risque de provoquer des fissures pour les bâtiments sans fondation ou structure appropriée. C’est ce que l’on appelle le phénomène de »retrait-gonflement des sols argileux » (RGA). Le changement climatique, en accentuant les épisodes de sécheresse et de précipitations, intensifie ce phénomène. Le risque va de la fissure en façade jusqu’à l’arrêté de péril !

    Ce sont surtout les bâtiments de faible hauteur comme les maisons individuelles qui sont concernées. Mais selon des études récentes, des bâtiments plus hauts pourraient également être fragilisés par le RGA, si leurs fondations ont été mal conçues.

    Quelles sont les solutions pour améliorer notre habitat dans les années à venir ?

    Il faut maintenir une température agréable dans les bâtiments même par forte chaleur, sans recourir à la climatisation, car cette solution énergivore contribue à rejeter de l’air chaud à l’extérieur.

    Des alternatives techniques existent :

    • installer des protections solaires sur les vitres extérieures
    • végétaliser les expositions est, sud et ouest
    • isoler les toitures ou les combles
    • changer les menuiseries et les équipements telles que les baies vitrées
    • installer des brasseurs d’air

    De même, il faut anticiper les fortes chaleurs et avoir le réflexe de fermer les fenêtres et les volets lors des fortes chaleurs, mais aussi faire circuler l’air la nuit, éviter d’utiliser des appareils ménagers qui produisent de la chaleur..Tous ces petits gestes au quotidien ont un impact.

     

    L’architecture bioclimatique tient compte des interactions entre le bâtiment, le climat et son environnement. Chaque bâtiment est aménagé différemment selon le climat, sa localisation, son exposition… Le but : optimiser le confort tout en consommant le moins d’énergie possible. Il s’agit de se protéger des aléas du climat (froid/chaud, pluie…), de profiter de ses bienfaits (chaleur ou fraîcheur naturelles, luminosité…), tout en améliorant la qualité sanitaire du lieu, avec le moins d’impact possible sur l’environnement. Une architecture bioclimatique pour demain doit tenir compte du climat futur. L’architecture bioclimatique, est-elle la solution pour demain ?

     

    Une chose est très importante lors de votre futur projet d’achat immobilier  : vérifier si le bien immobilier est en zone submersible. Les submersions marines sont des inondations rapides et de courtes durées de la zone côtière par la mer lors de conditions météorologiques et océaniques défavorables. Le littoral breton présente un linéaire important de côtes basses dont le niveau topographique se situe sous celui des niveaux marins exceptionnels, mais pas seulement. En raison de l’importance de sa façade maritime et de ses côtes basses, la France est exposée au risque de submersion marine. La nécessité de prendre en compte le risque de submersion marine sera de plus en plus importante dans les années à venir, compte tenu de la forte attractivité des espaces littoraux et de l’accroissement attendu de la population vivant à proximité des côtes, alors que, dans le même temps, le niveau de la mer et l’intensité des aléas marins devraient sensiblement augmenter en lien avec le changement climatique. Un conseil, faites vous accompagner par un chasseur immobilier de référence, qui pourra vous conseiller sur le choix de la bonne maison et surtout au bon endroit. 

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