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    Macron : l’impact de ses réformes immobilières sur le marché

     

    « Ma priorité est l’accès de tous à un logement adapté, à prix adapté, dans un environnement de qualité. » Voici l’objectif majeur de Monsieur Macron, fraîchement arrivé à l’Elysée.

    Créer un choc d’offre pour réduire les prix jusqu’alors très élevés est son premier objectif afin de répondre à la forte demande de logement dans certaines zones tendues.

    Dans les zones moins tendues son intention est de favoriser la mixité sociale et le « vivre ensemble ».  Confiance et stabilité sont ses mots d’ordre concernant l’immobilier.

    Mais alors concrètement, que propose-t-il ? En quelques points, voici les projets de Macron afin de comprendre les changements qui vous attendent…

     

    • Taxation sur les plus-values immobilières : à priori aucune nouvelle mesure. La vente d’une résidence principale est totalement exonérée tandis que la taxation de 34,5% sur la vente d’une résidence secondaire, reste toujours d’actualité.

     

    • Une taxation fixe et unique de 30% sera appliquée sur les revenus tirés des capitaux. Actuellement les taux étaient fixés en fonction de la tranche marginale d’imposition (TIM). Si les revenus perçus par vos capitaux et notamment vos loyers sont taxés à plus de 30%, alors c’est en votre faveur ! Cette mesure pourrait-être un réel avantage pour les propriétaires-bailleurs mais rien n’est encore décidé, toucher à la fiscalité sur les revenus fonciers peut s’avérer être un véritable « coup dur » pour les caisses de l’état.

     

    • Lencadrement des loyers : oui, mais pas partout. Paris et Lille sont pour le moment, les seules villes concernées par cette mesure. Souvent perçue comme désavantageuse par les propriétaires-bailleurs et investisseurs, cette mesure vise à être dans le temps réévaluée voir même supprimée si l’offre et la demande s’égalisent.

     

    • La taxe d’habitation exonérée pour 80% de la population : c’est le projet de Macron d’ici les 3 ans à venir, qui juge cette taxe injuste. Considérée comme un impôt qui a surtout tendance à peser sur les populations moyennes, son abrogation sera bénéfique à plus de 18 millions de français.

     

    • L’ISF toujours présent mais applicable uniquement sur le capital immobilier. Le président a exprimé sa volonté de ne plus appliquer cet impôt sur le capital mobilier qui selon lui, « finance l’économie réelle ». Sont concernés par l’ISF, ceux dont le patrimoine excède les 1,3 millions d’euros soit en moyenne 342 942 français. Les prix de l’immobilier en constante augmentation mais le barème et les seuils de l’ISF n’étant pas modifiés, chaque année d’avantage de français sont imposables à l’ISF.

     

    • Le dispositif Pinel et le PTZ sont reconduits : un moyen de conserver une stabilité du secteur immobilier tout en relançant l’offre dans les zones les plus tendues.

     

    • Mise en place d’un bail mobilité pour les publics les plus précaires : d’une durée pouvant aller jusqu’à un an, il donnerait moins de droits au locataire facilitant ainsi l’accès au logement. Le président a annoncé sa volonté de stopper les locations privées à travers les plateformes de location touristique, dont Airbnb qui est un acteur majeur.

     

    • Concentrer la construction dans les zones tendues : « construire moins, cibler mieux » Pour cela, il mise sur le recours à des dispositifs exceptionnels afin de faciliter les chantiers et la construction. Son objectif : la construction de 70 000 logements en Ile-de-France (contre 45 000 aujourd’hui) et 45.000 logements en PACA. Dans la continuité de cette mesure, Macron propose de faciliter les candidatures aux logements sociaux et de rendre plus transparent le mécanisme de cotation des demandes.

     

    • Les APL sont remises en cause par le président qui juge ces aides comme ayant eu un effet inflationniste sur l’immobilier : les propriétaires ont profité de la généralisation de ces aides pour augmenter le prix de leurs loyers. L’efficacité des APL est à nuancer, leurs remise en cause semble donc à prévoir par le président.

    Laissons le temps à notre nouveau président de s’installer et de prendre ses fonctions, d’ici quelques semaines nous en saurons un peu plus sur les mesures immobilières… stay connected ! 😉

     

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