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    Où se situe l’immobilier Parisien par rapport à nos voisins européens

    Si les taux d’intérêt remontent partout dans le monde, le prix dans les différentes capitales européennes n’évolue pas du tout de la même manière. Le Nord de l’Europe, plus cher, est ainsi plus touché par la baisse des prix de l’immobilier, que le Sud de l’Europe.

    Avec une baisse de 60 % des volumes de transactions sur un an, la baisse des investissements est le premier témoin du retournement de tendance observé sur l’immobilier, en particulier en Europe.

     

    Taux d’intérêt : des hausses records en France

    La Banque centrale européenne (BCE) a pour la neuvième fois consécutive relevé ses taux directeurs. Son principal taux de refinancement passe à 4,25%.C’est la France qui enregistre la plus forte hausse des taux d’intérêt en Europe mais les taux de crédit tendent heureusement à se stabiliser pour cette fin d’année 2023.

    Malgré ces hausses records, la France reste le pays offrant les taux d’emprunt les plus bas des pays étudiés. Les taux longs européens restent orientés en hausse, mais ils devraient également finir par se replier progressivement à mesure que se dissiperont les incertitudes sur la prolongation du resserrement monétaire.

    François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a estimé que la BCE ne devrait pas augmenter de nouveau ses taux directeurs, mettant ainsi sur pause sa politique de resserrement monétaire. Ainsi, au cours des trois derniers mois, on ne dépasse pas +0,2 point d’augmentation dans la plupart des pays européens (Belgique, Allemagne, Espagne, Portugal, Italie et Luxembourg).

     

    Au sein de l’Union européenne, un clivage est-ouest apparaît clairement : plus les pays sont proches de la guerre en Ukraine, plus leur niveau d’inflation est élevé. Ceci s’explique par des tensions sur leurs marchés à la suite de l’afflux de réfugiés et par une prime de risque générale liée à leur situation géographique.

    Dans toute l’Europe, la flambée des taux de crédit a eu un impact significatif sur la capacité d’emprunt des ménages, qui ont vu leur pouvoir d’achat immobilier se réduire au fur et à mesure. Mais évidemment, toutes les villes ne sont pas logées à la même enseigne.

     

    Rome, capitale la moins chère

    Si vous rêvez d’un logement plus grand, direction Bruxelles ou Rome. Dans ces deux capitales, un couple sans enfant avec un revenu national médian peut prétendre à un logement de 62 mdans la capitale belge et de 42m2 dans la ville italienne. Ces deux villes se distinguent par ailleurs par des prix immobiliers relativement abordables. À Bruxelles, le mètre carré se négocie en moyenne à 3 322€, soit presque trois fois moins cher qu’à Paris !

    Rome présente quant à elle le prix au mètre carré le plus bas des capitales étudiées, avec un prix moyen à 2 998€/m2. Ainsi, vous trouverez votre pied à terre dans la jolie ville de Rome pour un prix inférieur à 3000€/m2

    Lisbonne, pouvoir d’achat immobilier le plus faible

    Au Portugal, Lisbonne, se distingue à cause de son pouvoir d’achat immobilier le plus faible. Un couple sans enfant avec un revenu médian ne peut pas s’offrir plus de 13m! En effet, les prix moyens s’établissent à 5 366€/m2 et les salaires ne sont pas du tout alignés. Paradoxe de cette ville, car Lisbonne affiche les revenus les plus modestes avec des prix immobiliers parmi les plus élevés.

    Au Portugal, les prix de l’immobilier ont connu une augmentation considérable de près de +80% entre 2017 et 2022, dépassant largement l’évolution des salaires moyens sur la même période (+24,8%). Ceci découle des efforts déployés par le gouvernement portugais pour stimuler la reprise économique après la crise de 2007-2008, entraînant un afflux de capitaux étrangers qui a déséquilibré le marché du logement. Ainsi, de nombreuses campagnes de promotion incitaient les Français, notamment les retraités, à investir dans l’immobilier portugais. Résultat, on assiste à un marché immobilier très déséquilibré…

    Paris reste l’une des capitales européennes les plus chères

    Au 1er octobre 2023, les logements parisiens s’échangaient en moyenne à 9 900€/m2 et les notaires prévoient un prix moyen à 9500 €/m2 en fin d’année 2023. Même si les prix au m2 est repassé sous la barre des 10 000 €/m2, la capitale française reste néanmoins l’une des plus chères d’Europe. Alors fatalement, le pouvoir d’achat immobilier est aussi l’un des plus faibles. Un couple de Français qui rêve de devenir propriétaire dans la capitale ne peut ainsi acquérir que 17m2 en moyenne, à peine plus qu’un Portugais à Lisbonne !

    Mais c’est bien Paris qui enregistre la plus forte chute des prix de l’immobilier, avec une baisse de -6,1% en un an. Initié par la crise du Covid-19 et les envies d’espace, le désamour de la capitale a été exacerbé par le durcissement des conditions d’accès au crédit et la hausse des taux d’intérêt.

    Berlin suit la tendance de Paris avec des prix en baisse

    La baisse des prix immobiliers n’est pas un phénomène franco-français. D’ailleurs, peu de capitales européennes sont épargnées par le phénomène.

    Berlin suit la tendance parisienne, avec des prix immobiliers en baisse de -3% sur une année. Les ménages allemands exclus du marché sont toujours plus nombreux. Selon la Banque centrale européenne, le volume de prêts accordés en Allemagne pour l’achat de logements a été divisé par deux en seulement un an. Ce qui entraîne mécaniquement une chute des prix, en particulier dans la capitale.

    A contrario, les pays méditerranéens enregistrent de fortes hausses de prix : +7,3% à Lisbonne et +3,2% à Madrid en un an. Malgré ça, Madrid affiche toujours un tarif attractif  à 4 037€/m2 et continue de séduire de nombre investisseurs étrangers…

    Au Royaume-Uni, la chute du prix moyen d’un logement a atteint -5,3% en août par rapport à son sommet de l’an dernier. Comme partout, la baisse des prix s’accompagne d’une chute des transactions : elles pourraient retomber à leur niveau de 2012 outre-Manche. Chez Homelikehome, on constat une appétence toujours aussi forte pour les petites villes et villes moyennes, et notamment les maisons en Bretagne, Normandie et dans le Perche, où le prix/M2 reste raisonnable, par rapport aux grandes villes du sud de la France notamment.

     

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