Le climat a-t-il un impact sur l’immobilier ?
Il semblerait que l’immobilier soit également touché par la météo-sensibilité…preuve en est le baromètre des ventes immobilières de ce mois de mai 2024 est en dépression, lui aussi. En mai 2024, il est tombé en moyenne un peu plus de 100 millimètres de précipitations en France avec un mois de mai parmi les plus arrosés et les moins ensoleillés de ces 30 dernières années. Ce ne sont pas les mises en vente qui sont en berne ce mois-ci mais bien les acheteurs qui ont eu du mal à se décider. Et si la météo y était un peu pour quelque chose…?
Les villes sont plus impactées par le changement climatique
L’augmentation des risques météorologiques tels que les inondations, les incendies et les mouvements de terrain, peuvent avoir des conséquences significatives sur les biens immobiliers, notamment en engendrant des coûts de réparation élevés. Dans le climat d’aujourd’hui, l’ensemble du territoire se trouve exposé à ces risques mais de façon hétérogène. En tenant compte du changement climatique et des tendances d’évolution du parc immobilier, le coût des dommages climatiques pourrait doubler d’ici 2050.
Les villes seront particulièrement touchées, car elles forment des îlots de chaleur qui amplifient les phénomènes de vague de chaleur et rendent difficiles les retombées des températures, du fait du manque de verdure et de la profusion des espaces bétonnés.
À Paris, on pourrait avoir en 2050 trois fois plus de nuits caniculaires que ce à quoi on était habitués. À Marseille, on pourrait connaître 6 fois plus de jours extrêmement chauds, et à Brest 2 fois plus de jours anormalement chauds. Même en Bretagne, la canicule pourrait s’installer, mais de façon sporadique, rassurez-vous.
2023 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, et les experts craignent que les températures n’augmentent encore en 2024. Pour l’instant on aimerait bien un peu plus de soleil. Cependant, depuis années, la météo a un impact direct sur les secteurs de la construction et de la rénovation.
Augmentation du risque de sécheresse et fragilisation des bâtiments
Le sol joue également un rôle de tampon contre la sécheresse et les inondations, deux phénomènes qui peuvent s’aggraver lorsque le sol devient trop sec. De nombreuses zones argileuses sont déjà concernées par des problèmes de fissures dans les bâtiments, particulièrement en France. Le texte sur le retrait-gonflement des argiles voté par l’Assemblée nationale en 2023 est arrivé au Sénat le 30 mai et a été « retoqué ». En effet, le sénat, ce 30 mai 2024 a voté contre une proposition de loi visant à améliorer la reconnaissance des sinistres liés au retrait gonflement d’argile. Ce texte trop coûteux, mettait en péri le marché des assurances et des finances publiques.
Le risque de sécheresse, qui se matérialise pour le bâti par le risque assurantiel de “retrait-gonflement des argiles” est un phénomène qui fragilise le sol sur lequel repose des bâtiments lorsque ce sol connaît des épisodes de sécheresse. Ce phénomène, lié aux variations de volume du sol, induit des tassements différentiels provoquant des dommages aux constructions.
La montée des eaux, est-elle une menace pour les côtes françaises ?Qu’en est-il de la France, avec ses 5500 km de côtes…La montée des eaux peut-elle présenter des risques pour les biens immobiliers ? Si à l’horizon 2050 ces risques sont déjà bel et bien présents, ils vont sans doute s’accentuer d’ici la fin du siècle.
L’immobilier résidentiel en France est-il exposé aux risques climatiques ?
Le risque climatique est assez minime pour l’instant sur le marché immobilier. Certains investisseurs immobiliers ou promoteurs proposent de faire évoluer leurs bâtiments pour leur éviter “l’obsolescence climatique”, c’est-à-dire en adaptant les bâtiments pour se prémunir des effets du changement climatique. Avec les matériaux d’isolation actuels, on pourrait plus facilement gérer la température et l’humidité au sin même des habitations, et mettre une protection supplémentaire des canalisations contre les dégâts causés par les inondations éventuelles;
Les 5 régions où il fera bon vivre en France en 2050
Il y a peu de projections à ce jour sur le climat en France en 2100. Mais voici une sélection des régions qui seront à priori les plus agréables en terme de cadre de vie et de climat, avec un peu de soleil, un peu d’air frais, et surtout de jolis paysages à perte de vue…
- La Bretagne : Cette région devrait faire partie des plus épargnées en termes de chaleur et d’augmentation des températures. Elle bénéficie d’un climat plus propice, en raison de sa proximité avec l’Océan Atlantique. Les experts s’accordent à dire que cela pourrait devenir la région la plus peuplée d’ici 30 ans, et ça tombe bien car Homelikehome est bien présente en Bretagne.
- La Normandie : Déjà attractive aujourd’hui, particulièrement pour les franciliens, cette région va voir sa côte augmenter. Elle permettra de bénéficier d’un environnement naturel varié et doux. Le climat sera plus agréable qu’ailleurs, l’agriculture y sera plus répandue et les produits locaux facilement accessibles. Une envie d’acheter dans le Perche ou à proximité de Deauville, contactez l’équipe Homelikehome en Normandie.
- Grand Paris ouest et les Yvelines : Cette destination est de plus en plus plebiscitée parles Franciliens. Elle bénéficie de sa proximité avec la capitale et de températures qui seront plus clémentes. Ce sera l’occasion de prendre un bol d’air à la campagne, sans aller trop loin. La Seine sera un îlot de fraîcheur avec baignade possible et les forêts seront les nouveaux spots incontournables.
- Nice, Marseille et Aix en Provence : Ce sera sans doute une région prisée pour les petites vacances scolaires, afin de trouver du soleil plus facilement que sur le côte Atlantique de la France.
- La Bourgogne : Cette région verra les températures évoluer vers un climat plus Méditeranéen. Des villes comme Dijon ou Maçon ou encore Beaune vont ainsi devenir des villes où il fait bon vivre avec la présence de vignes, forêts et lacs…Lyon n’est d’ailleurs pas très loin de cette région.
